Le risque de chute de plein pied
Le risque d'accident de plain-pied est présent dans toutes les activités de la vie quotidienne et en particulier au cours de l'activité professionnelle.
Les chutes et glissades de plain-pied représentent un risque auquel chacun peut être confronté, quel que soit le service auquel il appartient. Ce type d’événements est souvent considéré comme bénin et inéluctable. Pourtant, les conséquences peuvent être graves.
Les glissades, trébuchements, faux-pas et autres pertes d’équilibre sur une surface “ plane ” sont regroupés sous l’expression “ accidents de plain-pied ”, y compris s’il n’y a pas à proprement parler de chute (la victime peut avoir rétabli son équilibre). Selon les cas, ne sont prises en considération que les surfaces ne présentant aucune rupture de niveau ou bien présentant des ruptures de niveaux réduites (telles que trottoir, marches ou plan incliné). Sont exclues les pertes d’équilibre entraînant des chutes de hauteur (d’escabeau, d’échelles, d’échafaudages…).
Les statistiques montrent que la majorité (soixante pour cent) des chutes de plain-pied surviennent parce que la personne a glissé ou trébuché. Les autres quarante pour cent sont des chutes avec dénivellation.
Pour plus d'information, consulter le dossier complet ICI - Reportage d'INFO RISQUE
QU'EN EST-IL DU RETRAIT DE LA NORME EN 353-1 :
Antichute : retrait de la norme EN 353-1 par la Commission européenne
Des difficultés sont apparues avec la norme concernant les antichutes mobiles incluant un support d'assurage rigide. Le support rigide peut être un rail ou un câble métallique qui est destiné à être fixé à une structure ou un ouvrage tel que pylône, remontée mécanique, château d’eau, cheminée, éolienne, etc de manière à limiter les mouvements latéraux du support.
MOTIF : la méthode d’essai prévue par cette norme ne teste pas certaines conditions de chute raisonnablement prévisibles comme une chute en arrière ou une chute latérale, ce qui entraine un risque important de défaillance du système de protection. De ce fait, la dite norme ne satisfait pas aux exigences essentielles de santé et de sécurité exposées aux points 1.1.1, 1.4 et 3.1.2.2 de l’annexe 2 de la directive 89/686/CEE
En conséquence un avis a été publié au journal officiel indiquant la conduite à suivre.
Pour plus d'information, consulter le dossier complet dans l'onglet NORMES - Menu de gauche - ou directement ICI
Mise à jour : 25/03/2011
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