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  .Aquila Glossaire
  Chariots élévateurs
 

CHARIOTS ELEVATEURS 


Manutention : une plateforme de simulation de conduite de chariot élévateur

Les accidents dans le domaine de la manutention sont nombreux. L’utilisation d’un chariot élévateur entraine des accidents parfois mortels, majoritairement dus à un renversement (conducteur éjecté ou écrasé). Les causes de bascule de l’appareil les plus souvent constatées sont les suivantes : élévation de la fourche en circulation, accroche de charges environnantes, vitesse excessive, mauvais état des roues, mauvais état du sol…
Pour prévenir le risque d’accident, l’INRS s’est associé à la société ACREOS et a développé un nouvel outil pédagogique. Il est destiné aux caristes (débutants dans le cadre d’un apprentissage ou confirmés pour une remise à niveau) et sera proposé par les centres de formation.
La plate-forme ACREOS est un simulateur de conduite spécifiquement dédié aux chariots élévateurs et reproduisant très fidèlement le comportement de la machine (l’INRS, concepteur du logiciel s’est inspiré de nombreuses études relatives au fonctionnement et à la stabilité des charriots).
L’objectif premier est de prévenir le risque de renversement latéral. Pour ce faire, le programme propose plusieurs modules très facilement utilisables par les caristes et leurs formateurs : apprentissage des commandes, conduite à vide/en charge, chargement et déchargement de charges, gerbage/dégerbage…
Plus d’infos sur le site de l’INRS :http://www.inrs.fr/  et ACREO 

Source :
Préventica
 

Sainte-Ménehould / Accident du travail Il meurt écrasé par son chariot élévateur

21/08/2009 : Source : l'union

SITUÉE dans la Zone Industrielle des Accrues à Sainte-Ménehould, l'entreprise Big Mat a été le théâtre, hier matin d'un dramatique accident du travail qui a coûté la vie à un ouvrier de 39 ans. Éjecté de son chariot élévateur, l'homme s'est retrouvé littéralement coincé sous son engin. Malgré l'efficacité des secours, il est décédé sur place.
Si l'accident ne fait aucun doute, des investigations supplémentaires ainsi que l'audition de plusieurs membres du personnel restent à mener pour déterminer les circonstances exactes du drame qui s'est joué dans l'entreprise ménehildienne ce jeudi matin.
Le chariot a basculé sur le flanc droit
Ce que l'on sait avec certitude, ce sont les raisons de la présence de Guillain Goubet dans la cour de l'entreprise de matériaux ce matin-là vers 10 heures. Originaire des Islettes, une petite commune de la Meuse mais proche de Sainte-Ménehould, le manutentionnaire se trouve au volant de son engin élévateur pour remplir une benne de sable. Il entame alors une marche arrière. À ce moment-là, le godet télescopique de l'engin est relevé. Malheureusement, pour des raisons encore inconnues, le godet fait basculer le chariot élévateur sur son flanc droit. Guillain Goubet est alors éjecté avant de se retrouver coincé sous le véhicule, laissant peu de chance à son conducteur.

L'alerte est rapidement donnée. Sur place, se trouve déjà un sapeur-pompier en civil qui pratique les premiers gestes de secours avec l'aide des ouvriers de l'enseigne. Si la victime a pu être extirpée de sous l'engin, elle se trouvait en arrêt cardio-ventilatoire. Présent sur les lieux au moment de l'accident, le pompier a commencé à pratiquer un massage cardiaque sur elle. Vers 10 h 20, l'équipe médicale du Smur ainsi que les pompiers de Sainte-Ménehould prennent alors la relève.
Le magasin est resté fermé
Malheureusement, Guillain Goubet est décédé quelques minutes après leur arrivée provoquant la stupéfaction parmi le personnel de l'entreprise. Le directeur présent sur place a pris la décision de fermer les grilles, puis de faire sortir peu à peu les clients du magasin. Hier, on pouvait lire sur la porte d'entrée : « Fermeture exceptionnelle ce jeudi 20 août après-midi ». De source proche de l'enquête, on apprenait qu'une cellule psychologique avait été mise en place pour soutenir les collègues du jeune ouvrier.
L'enquête, quant à elle ne faisait que démarrer avec l'arrivée sur place des gendarmes de la compagnie de Sainte-Ménehould, avec, notamment la présence d'un technicien de l'identification criminelle. Une enquête rendue difficile en raison de l'absence de témoins directs de l'accident mortel.
De son côté, l'inspection du travail qui a travaillé aux côtés des gendarmes pour connaître l'origine du drame a demandé une expertise supplémentaire de l'engin afin de savoir pourquoi le godet a fait basculer le chariot élévateur.
Hier, l'annonce de la mort de Guillain Goubet a jeté la consternation chez tous ceux qui le connaissaient. « C'était quelqu'un de dynamique, qui connaissait bien son métier et qui avait toujours le sourire », pouvait-on entendre parmi, unanimement les clients du magasin de matériaux.
Natif de la Meuse, la victime résidait aux Islettes depuis quelques années.




LES ACCIDENTS DE CHARIOTS (moyenne annuelle)

Accidents avec arrêt                                      

8760

Accidents avec incapacité permanente          

753

Accidents mortels                                          

14

Branches concernées 

Alimentaire 

29 %

Transport et manutention                                  

15 %

Métallurgie et mécanique                                 

13 %

Interprofessionnel et divers                              

12 %

Commerces  

9%

 

Quels facteurs contribuent aux accidents de chariot élévateur? 

Plusieurs facteurs liés au travail peuvent causer des accidents.
Il peut être utile de les grouper en catégories spécifiques pour mieux les analyser et pour, éventuellement, les éviter.

Quelles lacunes d'organisation du travail peuvent contribuer aux accidents de chariot élévateur? 

Manque de formation ou formation inadéquate des conducteurs de chariot élévateur. 
Contraintes de production comme la vitesse et le stress.
Lacunes au niveau des outils, des attaches ou des accessoires. 
Mauvaise attribution des tâches des conducteurs, mauvaise utilisation des chariots.
Mauvais entretien des chariots. 
Âge des chariots.

Quels comportements ou activités peuvent contribuer aux accidents de chariot élévateur?

Mauvaise technique de conduite en marche arrière. Mauvaise technique de conduite dans les virages. 
Mauvaise utilisation ou mauvais fonctionnement des dispositifs d'avertissement. 
Mauvaises communications lors des tâches partagées, ou dans les aires partagées. 
Monter ou faire monter quelqu'un à titre de passager sur un chariot ou sur une charge. 
Stationner de manière incorrecte. 
Ne pas bien bloquer les roues d'une semi-remorque ou d'un wagon de chemin de fer. 
Jeux brutaux, conduite acrobatique, brusque ou erratique. 
Mauvais entretien du chariot.
 
Comment l'aménagement du lieu de travail peut-il contribuer aux accidents de chariot élévateur?

Allées étroites. 
Allées congestionnées, encombrées. 
Carrefours et portes d'accès obstrués. 
Volume du trafic dans la zone de manoeuvre des chariots. 
Circulation piétonnière et travaux à proximité de la zone de manoeuvre des chariots. 
Autres activités du lieu de travail qui causent du bruit, des odeurs, des gaz toxiques, de la poussière ou un mauvais éclairage. 
Différences de revêtement des rampes d'accès. 
État des plates-formes de chargement.
Quelles caractéristiques de la charge représentent un danger?

Mauvais gerbage ou empilage de la charge sur la palette. 
Palettes en mauvais état. 
Charge trop lourde. 
Charge instable ou qui obstrue la vue.

Quelles conditions mécaniques ou particularités techniques augmentent les risques d'accidents de chariot élévateur?

Défaillance des freins. 
Défaillance de la direction. 
Défaillance de l'embrayage, de la tringlerie de changement de vitesse ou de la boîte de vitesses. 
Défaillance du mécanisme de levage. 
Fuites au niveau du circuit hydraulique ou de la boîte de vitesses. 
Dispositifs de sécurité manquants, inadéquats ou défectueux. 
Émissions de gaz polluants. 
Angles morts ou obstructions à la visibilité du conducteur. 
Mauvaise disposition des commandes et des affichages.
Accident en l'absence d'un système de retenue 

Les chariots élévateurs non équipés d’un système de retenue fonctionnent comme une catapulte ; lorsqu’ils se renversent, le conducteur est projeté à l’extérieur dans la direction de chute du véhicule. S’il tente de quitter son poste, le cariste risque alors de se faire coincer sous le véhicule ou d’être heurté par le toit de protection. Les blessures suite à de tels accidents sont conséquentes. Ces accidents entraînent chaque année plusieurs cas d’invalidité. On déplore presque tous les ans un accident mortel.

Ces accidents sont liés à la conception de certains types de chariots. En effet, ils sont hauts et étroits, de cette façon ils sont facilement maniables et opérationnels, d’où une tendance à se renverser facilement. Le cariste doit tenir compte de ces caractéristiques pour garantir sa sécurité.

Les principales causes de renversement sont:

  • Excès de vitesse dans les virages
  • Virages avec charge levée
  • Etat du sol
  • Arrêt d'urgence

Les caristes ne sont pas toujours conscients qu’un chariot non chargé a plus de chance de se renverser dans un virage que lorsqu’il se déplace avec une charge. 

Sécurité des chariots élévateurs : Étude de l'efficacité de la ceinture de sécurité
 

De l'utilité de mettre sa ceinture de sécurité en chariot élévateur  : Un récent rapport édité par www.irsst.qc.ca, fait état de l'évolution des recherches menées depuis le début des années 1990 sur l'efficacité du port de la ceinture de sécurité et d'autres dispositifs pour protéger les caristes en cas de renversement d'un chariot élévateur. 


Résumé

Ce rapport fait état de l'évolution des recherches menées depuis le début des années 1990 sur l'efficacité du port de la ceinture de sécurité et d'autres dispositifs pour protéger les caristes en cas de renversement d'un chariot élévateur. Il rend compte des essais réalisés par l'Université de Sherbrooke et l'IRSST, en collaboration avec l'INRS, de France, pour connaître l'apport en matière de sécurité de divers dispositifs, dont des portillons, des accoudoirs et des sièges à oreilles, combinés ou non à une ceinture de sécurité pelvienne.

Ils démontrent également que des actions prescrites par les fabricants, soit le cramponnement au volant et le calage des pieds, contribuent à la sécurité, mais ne garantissent pas une protection efficace contre les blessures graves. Les auteurs recommandent que le port de la sécurité pelvienne soit réglementé et que les études déjà entreprises sur la modélisation et les essais dynamiques du renversement des chariots élévateurs soient poursuivies pour évaluer à l'avenir l'efficacité de tout autre dispositif de sécurité proposé pour protéger le cariste en cas de renversement.

 

 Il s'avère que le port d'une ceinture seule ou la présence d'une porte complète, combiné à un système de protection de la tête, constitue un bon moyen de protection contre la plupart des lésions qui peuvent survenir en cas de renversement latéral d'un chariot élévateur.

Les résultats de l'étude réfutent la croyance voulant que le port d'une ceinture de sécurité augmente significativement la vitesse d'impact du corps ou de la tête au sol.

 

3 questions sont alors posées

1ère question :  Est-ce que les portillons, les accoudoirs et les systèmes de retenue aux épaules utilisés seuls sont efficaces pour éviter l’expulsion dans toute situation de renversement ?
 

Les tests effectués ont clairement démontré que les portillons, les accoudoirs et les systèmes de retenue aux épaules ne sont d’aucune utilité dans le cas de renversements quasi-statiques latéraux. Lors du renversement, le cariste suit la trajectoire du chariot et ne commence à être expulsé que lorsque le chariot heurte le sol. À ce point, le cariste est déjà tout près du sol.
On ne peut donc pas parler d’efficacité dans cette situation.

 

2ème question :  Est-ce que les portillons, les accoudoirs, les systèmes d’oreilles ainsi que la ceinture de sécurité pelvienne peuvent limiter la vitesse d’impact de la tête avec le sol ou les montants latéraux du FOPS (système de protection type arceau de sécurité / armature métallique)à un niveau acceptable pour éviter une lésion grave ?
 
   On peut répondre à cette question en comparant la vitesse maximale de la tête lors du renversement du mannequin jusqu’à l’horizontale. En effet, en renversement latéral quasi-statique, de la position verticale à la position horizontale, la tête du cariste ou du mannequin demeure sensiblement au même endroit jusqu’à ce que le chariot heurte le sol. À ce point, le corps poursuit son mouvement de chute vers le sol et la tête peut heurter le sol ou le FOPS si elle n’est pas suffisamment décélérée par l’action des bras (calage ou
cramponnage) et du cou du cariste. Dans le cas du mannequin, sa tête a heurté le sol dans toutes les situations. La vitesse d’impact de la tête pour différents dispositifs de sécurité a été toujours aux alentours de 18 km/h.
 
   Par conséquent, les résultats démontrent bien qu’aucun dispositif de retenue ne diminue la vitesse d’impact de la tête avec le sol ou les montants du FOPS. Dans la moins pire des situations (i.e. aucun dispositif de retenue), la tête heurte déjà le sol à 17 km/h.

 

3ème question :  Est-ce que se caler ou se cramponner constituent des actions efficaces pour éviter l’expulsion ou limiter la vitesse d’impact de la tête avec le sol ou le FOPS ?
 
   Les fabricants de chariots élévateurs recommandent de se caler ou de se cramponner lors du renversement pour éviter l’expulsion ou un choc de la tête sur le FOPS ou au sol. Ces actions permettent de produire une rigidité (2000 N/m) du membre supérieur qui contribue à diminuer la vitesse d’impact du cariste au sol. La présence d’une telle rigidité des membres supérieurs peut diminuer la vitesse d’impact de la tête lors du port de la ceinture. 
   Si le cariste se cramponne en se couchant sur le volant, on peut penser qu’il pourrait réussir à augmenter la rigidité totale vers 4000 N/m, ce qui lui permettrait d’éviter l’expulsion et le contact de la tête au sol, dans un renversement quasi-statique latéral.
   D’ailleurs, lors des renversements limités à 75° effectués avec sujets humains, en se cramponnant et avec le port de la ceinture de sécurité, 3 des 4 sujets ont réussi à se maintenir à l’intérieur de la cabine sans que leur tête ne sorte complètement du cadre du chariot.

  On comprend donc mieux à la lecture de cette étude, pourquoi une bonne formation et information du conducteur, ainsi que l'habitude prise de boucler sa ceinture de sécurité, peut sauver des vies.

 

Télécharger le document de l'IRSST
Voir la vidéo : Une vidéo qui déboulonne les mythes sur le port de la ceinture de sécurité
La vidéo « Le port de la ceinture de sécurité peut vous sauver la vie » présente de l'information vulgarisée de façon à ce qu'un travailleur puisse se reconnaître dans les situations décrites et se convaincre de porter la ceinture pelvienne.
Site de lINRS - FRANCE
Site de l'IRSST - CANADA

Source : Info-risque  - Multiforse
 
LEVAGE D'UN BUNGALOW 

Accident mortel du travail. Une entreprise au tribunal                                                      
Le tribunal de Vannes a requis, hier, trois de prison avec sursis, à l’encontre de responsables d’une entreprise de la région de Malestroit après le décès d’un ouvrier sur un chantier, en 2005. Le tribunal correctionnel de Vannes a examiné, hier, une affaire d’accident mortel du travail. Cela s’était passé le 24 février 2005, à Landivisiau (29), sur un chantier de construction, où intervient une entreprise de couverture de la région de Malestroit.

Le bungalow bascule

Il a énormément plu sur la région et le sol est devenu quasiment impraticable. L’entreprise décide de transférer un bungalow réservé à l’usage des ouvriers. Le chef d’équipe pense pouvoir le faire avec un chariot de levage, en enchaînant le préfabriqué. Un ouvrier, âgé de 48 ans, monte sur le toit pour faire passer l’anneau dans une des fourches de l’engin élévateur. Ce qui doit ne constituer qu’un premier test vire alors au drame. Le chariot, qui ne peut supporter une charge supérieure à une tonne, bascule sous l’effet du poids du bâtiment, qui pèse 200 kg de plus. Le bungalow bascule, l’ouvrier tombe et se blesse à la tête. Il mourra peu de temps après.

Prison avec sursis requise

Le parquet a requis trois mois de prison avec sursis à l’encontre du chef d’équipe, âgé de 50 ans, du responsable de l’intendance d’un an son cadet et du responsable de l’entreprise et 6.000 € d’amende à la société. Les parties civiles, la mère et une des sœurs de la victime, réclament 20.000 € et 6.000 € de dommages et intérêts. L’affaire est mise en délibéré au 27 novembre. 

Source : Le télégramme du Morbihan / 24 octobre 2008

HEURT PAR UN CHARIOT ELEVATEUR
Itancourt / Accident du travail - L'ouvrier est décédé

L'ouvrier, victime d'un accident du travail lundi matin sur le site de l'usine Sopad-Nestlé, est décédé au centre hospitalier d'Amiens où il avait été admis dans un état critique, a-t-on appris hier. Il avait été heurté par un chariot élévateur et était violemment retombé au sol. Plongé dans le coma, il avait été pris en soins intensifs mais il n'a pas survécu aux graves blessures.
« J'ai informé le personnel dans la matinée », répond Hervé Delpierre, directeur de l'usine spécialisée dans les bouillons et potages. Le décès de l'ouvrier qui avait 27 ans d'ancienneté dans l'entreprise a beaucoup ému les employés. « L'usine est bouleversée. Nous avons mis en place une cellule psychologique pour tous les employés », souligne le directeur. L'entreprise a surtout apporté tout son soutien à la famille du défunt, sous le choc.
Sur les circonstances du drame, les enquêtes de gendarmes et de l'inspection du travail se poursuivent. L'accident reste toujours inexpliqué
.

Source : L'Union presse / 24 octobre 2008
  
OUBLIER DE DESCENDRE LES FOURCHES par exemples ......
NE PAS REGARDER DANS LES RETROS ....

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Un chauffeur de camion meurt écrasé par un chariot-élévateur à Chevilly-Larue
21 février 2008 Source TF1

Un chauffeur de camion de 50 ans est mort jeudi à Chevilly-Larue (Val-de-Marne) écrasé par un chariot-élévateur (transpalettes) qui a basculé au moment où il était chargé dans le camion, a-t-on appris de source policière. La victime est décédée sur le coup, a-t-on précisé de même source. L'accident est survenu alors que des ouvriers chargeaient sur le camion un transpalettes. L'engin a basculé et écrasé le chauffeur du camion qui se trouvait à côté.

Un chariot élévateur heurte mortellement un travailleur : la CSST dépose son rapport d’enquête

Un mécanicien-soudeur travaillant lors de travaux d'entretien mécanique , qui circulait à pied dans l'usine, est heurté mortellement par un chariot élévateur. L'enquête révèle, notamment, des déficiences au niveau de la gestion de la circulation dans l'usine.
  
Rappel des évènements : L'établissement  fabrique des pneus pour utilisation sur des véhicules de type léger. Lors de travaux d'entretien, l'usine fait régulièrement appel aux services de sous-traitance en mécanique industrielle. Un travailleur est affecté à des travaux sur un bélier d'alimentation d'un malaxeur. Il est heurté mortellement par un chariot élévateur lorsqu'il se déplace vers l'atelier central de l'usine pour y faire usiner une pièce. 

Constatations :  L'enquête a permis de retenir les causes suivantes pour expliquer l'accident :

  • le chariot élévateur heurte le piéton en déplacement à une intersection;
  • les règles de circulation dans l'usine sont déficientes.

Exigences :  a la suite de l'accident, 
interdiction de  l'utilisation du chariot élévateur pour en évaluer l'état mécanique; 
limitation de la vitesse de tous les véhicules de l'usine soit limitée à 5 km/h; 
mise en application d'un plan de gestion de la circulation.
L'utilisation du chariot élévateur a été autorisée dès que la possibilité d'une défaillance mécanique de l'équipement a été écartée.

Transport avec des chariots élévateurs sur les quais de chargement :
Il se produit de nombreux accidents lors du chargement et déchargement de marchandises. Cet article expose des accidents qui se sont produits sur un quai de chargement et les mesures qui ont été prises par la suite afin d'éviter qu'ils se renouvèlent.
Premier AccidentLe premier accident  est survenu lors du chargement d'un camion. Le camion s'étant avancé quelque peu, un espace vide s'est créé entre le quai et le camion. Le conducteur du chariot  élévateur n'ayant pas remarqué cet état de fait à chuter dans cette ouverture avec son chariot élévateur.
Afin d'éviter que ce type d' accident ne se reproduise, l'entreprise a installé un système de sécurité consistant en une cale placée devant les roues du camion. La cale est pourvue d'un dispositif électrique allumant, sous l'effet de la pression exercée par le véhicule, un feu de signalisation placé contre le mur du quai. Le feu rouge interdit au chauffeur du camion tout déplacement avec son véhicule. En même temps, un feu vert placé dans l'entrepôt autorise le conducteur du chariot  élévateur à procéder au chargement et au déchargement du camion.
Cette mesure pouvait être considérée comme une nette amélioration par rapport à la situation antérieure et présentait des garanties de sécurité satisfaisantes. Mais à la suite d'intempéries et des dégradations causées aux cales, les contacts électriques étaient régulièrement défectueux de sorte que malgré que le feu vert ne fonctionnait pas dans l'entrepôt, à l'extérieur le feu était rouge.

Deuxième accident
Le conducteur du chariot élévateur, au courant de cette défectuosité, procédait malgré l'absence de signalisation lumineuse au déchargement des véhicules. Lors d'un déchargement, le camion n'était pas idéalement placé. Lorsqu'un autre quai s'est libéré, le contremaître donna l'ordre au chauffeur de déplacer son camion et ceci à l'insu du conducteur du chariot élévateur. Le chauffeur du camion, non informé de la panne des feux de signalisation, déplaça son camion sans prévenir le conducteur du  chariot  élévateur qui chuta de nouveau entre le quai et le camion.

Verrouillage des roues
A la suite de cet accident , l'entreprise a installé sur tous les quais un dispositif de verrouillage des roues. Des dispositifs de guides galvanisés conçus pour positionner les camions correctement ont été placés devant chaque quai. Lors de la marche arrière d'un camion, la roue arrière entre en contact avec une plate-forme roulante (trolley). Le système de verrouillage est entièrement activé par l'énergie du camion. La roue du camion entraîne le chariot  jusqu'à ce que le camion soit en contact avec les butoirs du quai. Un bras de verrouillage est couplé à la plate-forme roulante. Lorsque le camion recule le bras se relève automatiquement. Le système prend aussi automatiquement la dimension de la roue.
Lorsque le camion se trouve contre les butoirs du quai, le conducteur du chariot  enclenche le bouton du verrouillage. En cas de verrouillage incorrect du camion ou de la semi-remorque, un signal d’alarme bien audible s'enclenche et les feux rouges lacés à l'intérieur et à l’extérieur clignotent. L'autorisation de commencer le chargement ou le déchargement du camion est donnée par les feux de signalisation (vert pour le chauffeur du chariot et rouge pour le chauffeur du camion) actionnés grâce au verrouillage correct du camion. De cette manière, le camion ne peut plus quitter à l'improviste le quai de chargement. Le chargement ou le déchargement terminé, le déverrouillage du camion est effectué en actionnant le bouton de commande du dispositif de verrouillage. Alors seulement, pour le personnel dans le hall de chargement le feu est rouge et l'autorisation de démarrer est donnée au chauffeur du camion par le feu vert placé sur le quai.
De plus, un interrupteur complémentaire interposé entre la signalisation lumineuse du quai et la commande de la rampe de chargement, ne permet la mise en place de celle-ci qu'après l’allumage du feu de signalisation, c'est-à-dire après le verrouillage correct du camion. Cet interrupteur est également raccordé de manière à ne permettre l'ouverture de la porte du quai de chargement que lorsque le camion est correctement positionné devant celui-ci et que le feu vert est allumé. Dès lors, le feu extérieur ne pourra passer au vert et la roue arrière ne pourra être déverrouillée, que lorsque la porte du hall de chargement est refermée. Ceci prévient également le risque de chute en cas de portes ouvertes. Il semble que seule une solution technique étanche peut offrir la garantie de prévenir ce type d'accidents.


Chutes des chariots élévateurs : 

Même lorsqu'il n'y a pas de camions au quai de chargement, le quai est dangereux. Il arrive, par exemple, que les caristes veulent reculer sur un pont niveleur non utilisé lorsqu'ils manoeuvrent sur le quai. Il suffit d'une mauvaise évaluation des distances, d'un freinage tardif ou d'un bris quelconque de matériel pour que le chariot tombe du quai. Que la porte de garage soit alors ouverte ou fermée ne fait aucune différence.


Le chariot élévateur est dans la remorque .... L'effondrement des béquilles : les béquilles s'effondrent et la remorque s'affaisse à cause de béquilles endommagées ou mal entretenues. Le basculement de la remorque : La remorque pique du nez lorsqu'un poids trop important se trouve à l'avant de la remorque
Le départ inopiné

 

Le chauffeur avance son camion en cours de chargement parce qu'il pense que celui-ci est terminé.

L'avancée progressive

 

Le camion avance petit à petit pendant le chargement du fait de la force d'inertie du chariot. Un phénomène qui peut être accentué par les suspensions pneumatiques des remorques.


Accident mortel : renversement d’une caisse mal positionnée sur les fourches du chariot élévateur : 
Un employé descend d'un chariot élévateur et est mortellement écrasé par une caisse qu'il tente de déplacer. Une manutention non sécuritaire, une caisse de transport mal conçue et un manque de formation pour conduire un chariot élévateur sont à l'origine de l'accident.
Rappel des événements : L' entreprise . est spécialisée dans le développement, la fabrication et la mise en marché de produits sanitaires. Au moment de l'accident, le conducteur du chariot procède au réaménagement de l'entrepôt des modules d'exposition. On retrouve son corps sous une grosse caisse de bois renversée alors que le moteur du chariot élévateur fonctionne toujours. Bien que personne n'ait été témoin de l'accident, on constate que les fourches du chariot élévateur sont désaxées vers la droite du tablier ce qui a contribué au déséquilibre de la caisse. De plus, la caisse ne possédant pas de double fond, aucun blocage ne pouvait s'opérer pour arrêter son renversement
 
Constatations : L'enquête a permis de déterminer trois causes à l'origine de l'accident :
  • la méthode de travail utilisée favorise le renversement de la caisse sur le travailleur puisqu'il aurait fallu assurer un maximum de préhension des fourches du chariot et soulever très légèrement la caisse;
  • la conception de la caisse n'assure pas un déplacement sécuritaire notamment parce qu'elle n'a pas de double fond pouvant arrêter son renversement;
  • le travailleur n'a pas reçu la formation pour conduire un chariot élévateur.
Exigences
La caisse sans double fond soit mise hors d'usage. De plus, pour se conformer aux dispositions de la réglementation, l'employeur a :
  • modifié les caisses servant au transport de façon à les rendre sécuritaires;
  • formé tous les travailleurs et leurs superviseurs susceptibles de conduire un chariot élévateur
  

Le bras coincé dans un chariot de levage à Lille-Sud

Jeudi matin, un accident a eu lieu dans un entrepôt à Lille-Sud. Une jeune employée s'est retrouvée pendue par le bras à un chariot de levage.
Source : mardi 02.09.2008 - La Voix du Nord

 Les pompiers et le Samu ont réussi à sortir la victime de sa position indélicate.

« On a juste entendu un cri, explique un salarié d'une entreprise voisine, elle était coincée par le bras, en hauteur. Je me suis mis en dessous pour la soulever. » Une jeune femme qui travaillait dans un atelier de stockage, rue de Cannes à Lille-Sud, a été victime d'un accident assez rare, en manipulant un chariot élévateur. Il semble que sa main s'y soit coincée, puis ait été maintenue en hauteur, immobilisant le reste du corps. Les pompiers et le Samu ont cru tout d'abord devoir faire intervenir une équipe de désincarcération, avant de parvenir à la libérer. La jeune femme a été conduite à SOS Mains. •

CANADA : Sher-Wood: une manoeuvre douteuse aurait causé l'accident
Sher-Wood: une manoeuvre douteuse aurait causé l'accident

L'accident mortel est survenu vendredi à l'usine Sher-Wood Hockey.
C'est une manoeuvre qui a toute les apparences d'être de la négligence qui aurait causé le décès de Roger Desrochers vendredi dernier, à l'entreprise Sher-Wood Hockey de Sherbrooke.
Le travailleur de 57 ans se trouvait sur la fourche du chariot élévateur en compagnie d'un confrère de travail pour éviter que le compresseur qui se trouvait sur l'autre fourche ne bascule. La présence des deux travailleurs n'a pu éviter l'accident.
L'homme qui travaillait pour Sher-Wood Hockey depuis 41 ans s'est retrouvé coincé sous cette pièce d'équipement de quelque 3000 livres.
La commission de la santé et sécurité au travail (CSST) confirme ces faits, mais refuse pour l'instant de tirer des conclusions.
«Il est trop tôt pour porter des blâmes. Cependant, si l'enquête révèle qu'il y a eu négligence, il se pourrait très bien qu'un constat d'infraction soit émis contre l'employeur. Nos inspecteurs évaluent la méthode de travail utilisée», explique la porte-parole de la CSST, Lisanne Côté.
L'accident de travail chez Sher-Wood Hockey est survenu lors de travaux de réaménagement à l'intérieur de l'entreprise. La CSST a exigé l'arrêt de ces travaux tant qu'une méthode de travail écrite ne leur aura pas été soumise.
«Nous devrons évaluer si la méthode est sécuritaire avant que les travaux reprennent», soutient Lisanne Côté.
La porte-parole de la CSST explique qu'il survient à l'occasion des accidents avec des chariots élévateurs, mais rarement de cette façon. Cependant, c'est la deuxième fois qu'un travailleur décède lors d'un accident avec un chariot élévateur chez Sher-Wood. En 1995, un travailleur était mort après avoir été heurté par un chargement.
«Lors de l'accident de vendredi dernier, les deux travailleurs, dont celui qui a été blessé mortellement, ne devaient pas se trouver là où ils étaient. Les fourches d'un chariot élévateur ne sont pas conçues pour transporter des gens», indique Lisanne Côté.
Les témoins de la scène devraient être rencontrés pour le compte de l'enquête de la CSST au cours des prochains jours.
Roger Desrochers a été rapidement délivré par ses confrères de travail. Son décès a été constaté en soirée au CHUS. Ses funérailles ont lieu ce mardi matin à 11 h à l'église Sainte-Famille .

Source : LA TRIBUNE - Publié le 28 octobre 2008 à 08h50 - René Charles Quirion

ERREUR DE CHARGEMENT :

 

 

 

Encore un accident mortel du travail

Un jeune travailleur de 26 ans vient de trouver la mort dans l’usine de Chevron Oronite, à Gonfreville l’Orcher (zone industrielle du Havre). Il était chargé de guider la manœuvre du conducteur de la petite locomotive servant à tracter des wagons-citernes dans l’usine (chimie) et a été écrasé par l’essieu du locotracteur. Personne ne l’a entendu crier (ça nous rappelle quelque chose !) Embauché en mai par la boîte d’intérim, Adia, pour le compte de Socorail, boîte sous-traitante chez Chevron Oronite pour la manut ferroviaire, nous assistons encore à un drame de l’emploi d’intérimaires pour lesquels une formation d’une dizaine de jours suffit à se mettre en conformité avec la loi…

D’après les inspecteurs du travail, cet été aura été le summum des accidents dans les entreprises de la région au niveau des intérimaires…

Ce drame comme beaucoup d’autres est à mettre sur le compte de la volonté des patrons de se faire le maximum de fric, de profit, car c’est bien de cela qu’il s’agit. Plus jamais ça !

22 août 2007 / CNT76

Un porte-palettes écrase un maçon de 52 ans

MURET (31) - Faits divers. Accident mortel sur le chantier du quartier de réhabilitation de Saint-Exupéry.

 

Un homme du bâtiment, âgé de 52 ans, est décédé hier matin, victime d'un accident de travail sur le chantier de construction des immeubles Promologis, square Saint-Exupéry à Muret.

Guy Davezac, le patron d'une petite entreprise de travaux publics de Lavelanet -de -Comminges travaillait pour le compte du groupe ETPM à la réalisation des immeubles neufs. Vers 8 h 15, il a reçu sur la tête un porte-palettes métallique qui s'est détaché d'une grue de plus de 30 m de haut. Une enquête ouverte par la gendarmerie de Muret s'efforce de déterminer les circonstances exactes de ce drame.

« Nous avons crié… mais hélas il ne nous a pas entendu» commente, encore sous le choc, un des ouvriers du chantier. Le conducteur de la grue, un intérimaire travaillant pour la Sogec de Sainte-Livrade (Lot et Garonne) ne comprend pas. Il manœuvrait son engin pour déplacer le porte-palettes. Pendu à une chaîne, l'outil s'est subitement décroché. Il est venu frapper la corniche en béton de l'immeuble en construction, projetant au sol des gravats qui blessèrent légèrement Dimitri Pereira, 17 ans, salarié de Murelec. L'outil a ensuite rebondi pour écraser Guy Davezac. Atteint de graves blessures notamment à la tête, la victime a été soignée sur place par une équipe du SAMU arrivée très vite sur place puis hospitalisée à Rangueil. Malheureusement il devait décéder peu après son admission à l'hôpital. Quant au jeune Pereira, il a été hospitalisé à la clinique d'Occitanie où son état ne suscite aucune inquiétude.

Le porte-palettes était-il bien accroché à la chaîne ? C'est aux experts de le dire. Pour l'heure la gendarmerie de Muret a ouvert une enquête et l'Inspection du travail a délégué sur place l'un de ses agents. Hier matin le cœur n'y était pas sur ce vaste chantier de réhabilitation du quartier saint-Exupéry. A Lavelanet- de- Comminges c'est la consternation. « Guy Davezac, enfant du pays était très estimé» confie le maire, Jean Claude Trazic. Voici quelques années cet ancien pelliste, avait créée sa petite entreprise dans laquelle travaillaient deux de ses trois enfants. Excellent professionnel, il avait réalisé plusieurs chantiers de la commune.

 
Source : La dépêche : Haute-Garonne Publié le 20/01/2006 10:20 | Jean-Pierre Roland

L'intérimaire paraplégique après une chute

Les affaires d'accidents du travail qui passent devant le tribunal correctionnel sont toujours longues, car elles sont délicates. Celle qui a été évoquée mardi, a duré trois heures et demie, les interventions de trois avocats, pour les parties civiles et de deux pour la défense, s'ajoutant au minutieux exposé des faits par le président Mourgue et à l'implacable réquisitoire du substitut Lenoir.
Elle concernait, il est vrai, un drame navrant, qui s'est produit le 4 septembre 2006, dans l'un des établissements du groupe Vinex S.A. à Noyers-Pont-Maugis, et qui laissera à jamais Joffrey Kawecki, 26 ans, paraplégique des membres inférieurs, suite à une mauvaise chute sur le sol, sa colonne vertébrale ayant été touchée.
Ce jour-là, en début d'après-midi, il était occupé avec un collègue à déconditionner des palettes et à déverser des déchets, lorsque des éléments s'étant coincés dans le mât de l'appareil de levage qu'ils utilisaient, il se hissa sur le faîte de la benne pour essayer de les arracher à la main. Pour une raison mal définie, il fut alors heurté par la fourche de l'élévateur et déséquilibré, s'écrasant lourdement deux mètres en contrebas…
Joffrey et son camarade étant des intérimaires, n'effectuant que de courtes périodes à répétition dans l'entreprise, étaient-ils habilités à se servir de ce type d'engin ? Avaient-ils été formés aux règles de sécurité ? Pourquoi l'inspection du travail n'avait-elle pas été informée séance tenante de l'accident ? Pourquoi, ce jour-là, la benne était-elle d'une très grande taille, obligeant à se servir d'une machine, alors que le traitement des déchets se faisait habituellement à la main dans un réceptacle de moindre hauteur ? Qui était responsable sur le site au moment des faits ?
Ces questions -et bien d'autres- furent au centre des débats, tout l'enjeu, pour les responsables de Vinex étant de démontrer, en intervenant eux-mêmes (le Pdg, le directeur administratif et le responsable de la sécurité étaient présents), ou par la voix de leurs conseils, que toutes les règles avaient été scrupuleusement appliquées, l'accident relevant pour une bonne part de la malchance, tandis que les parties civiles -en présence de la victime sur son fauteuil de handicapé- s'employaient, au contraire, à stigmatiser leur désinvolture vis-à-vis d'employés sans statut, le manque d'encadrement et la tentative de modifier certains documents, pour entraver l'enquête de l'inspection du travail et des gendarmes.
Dans ses réquisitions, le substitut a relevé de nombreux manquements et a souligné la gravité des conséquences qui en ont découlé, tout en reconnaissant que Vinex S.A. (trois sites dans les Ardennes) n'avait jamais été condamnée, jusqu'ici, pour cause d'accident du travail. Il a demandé ainsi 20.000 euros d'amende pour la société (avec publication de la condamnation dans les journaux locaux) ; également six mois de prison avec sursis et 3.000 euros d'amende pour le directeur administratif. En revanche, il a suggéré la relaxe pour le chef de la sécurité, celui-ci n'ayant eu, selon lui, qu'un rôle de conseiller et non une véritable délégation, ainsi que la direction de l'entreprise voulait le laisser croire.
Eu égard au nombre de pièces à examiner, notamment les demandes exprimées par les parties civiles, la victime, sa famille et son collègue, le tribunal s'est donné le temps de délibérer jusqu'au mois de janvier prochain.

Source : L'union - G.G.-M

Mise à jour le 27/04/2011
 
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