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  .Aquila Glossaire
  Bucherons et élagueurs
 

 ACCIDENTS D'ELAGAGE ET DE BUCHERONNAGE 



2013


 

Percuté par un arbre : un bûcheron gravement blessé près de Belfort

Source : Est Républicain du 09/03/2013
Accident de bûcheronnage près de Belfort : un blessé grave. photo Christine Dumas

Accident de bûcheronnage près de Belfort : un blessé grave. photo Christine Dumas

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Un homme de 63 ans a été gravement blessé ce samedi après-midi lors d'un accident de bucheronnage qui s'est produit dans la forêt de la commune d'Urcerey (Territoire de Belfort). La victime venait de couper un arbre lorsque, par un effet ressort, le tronc qui basculait est venu le frapper violemment en plein visage. L'homme s'est affaissé à terre.  C'est un autre bûcheron qui a découvert le sexagénaire peu après et qui a alerté les secours. 

« La victime venait de couper l’arbre et était en train de tronçonner lorsque le tronc d’une trentaine de centimètres de diamètre s’est fendu », explique le capitaine des pompiers Régis Puricelli. « Il ne s’est pas cassé net mais ouvert en deux. La partie basse, qui était pliée, a fait ressort et a frappé la victime à l’arrière de la tête. » Médicalisé sur place, le sexagénaire, toujours inconscient, a été héliporté par le Samu 68 vers l’hôpital de Besançon, à 17 h 15. Il devait être pris en charge en neurochirurgie.




5 mars 2013 – Un bucheron de 63 ans a été victime d'un accident ce lundi après-midi au niveau de la commune de Lux, au Nord de Dijon


Bubertré (61) : un bûcheron grièvement blessé dans un accident

Source : TO  du 20/02/2013

Mardi 19 février, à Bubertré , un bûcheron a été blessé alors qu'il travaillait en bordure d'une route forestière. L'engin qu'il conduisait, un grumier, s'est couché dans le fossé.

L'accident s'est produit ce mardi matin 19 février, à Bubertré, près de Tourouvre. L'homme, qui a sauté de sa cabine, a été gravement atteint à la tête. Il a dû être hospitalisé.





Bûcheron : un métier à très haut risque

Source : LE JDC.FR du 18/02/2013
 - Meunier Erick

- Meunier Erick


Jean-Louis Grandjean, bûcheron professionnel de Chalaux, tout juste retraité, a été victime d’un accident mortel, samedi, dans la forêt de Vermot, à Dun-les-Places. Un drame qui rappelle avec douleur combien ce métier est périlleux.

Après l’Allier, début décembre, avec la tragique disparition de Jérémie Girard victime d’un accident en plein travail, c’est la Nièvre qui vient de perdre l’un de ses bûcherons professionnels les plus expérimentés. Le drame s’est déroulé samedi, dans la forêt de Vermot à Dun-les-Places (voir notre édition d’hier).

Entre 13 h et 14 h, Jean-Louis Grandjean et son fils, Éric, lui aussi bûcheron professionnel, sont en train d’abattre un sapin, imposant épicéa de plus de 15 m de haut. Selon des sources proches de l’enquête, Jean-Louis Grandjean, équipé d’un casque, met en route sa tronçonneuse pour détailler le sapin. Quelques minutes après, un arbre mort serait tombé, déraciné par la chute du sapin abattu.

Sous les yeux de son fils qui aurait essayé de l’alerter par des cris malheureusement couverts par le bruit de la tronçonneuse, Jean-Louis Grandjean n’aurait pu éviter l’arbre qui lui est tombé sur le dos. Les sapeurs-pompiers de Brassy n’ont rien pu faire pour le ramener à la vie. Sur place, on notait la présence de la brigade de gendarmerie de Lormes à qui l’enquête a été confiée, ainsi que celle du docteur Jérôme Koral de Montsauche-Les Settons et du maire de Dun-les-Places, Lucienne Biardoux.

Pas deux arbres qui sont pareils

Ce drame qui s’est déroulé deux mois après celui de Meillers, dans l’Allier, montre combien cette profession est périlleuse. En 2011, deux bûcherons sont décédés dans l’Allier et un autre dans le Cher, électrocuté. « C’est un métier où le risque zéro n’existe pas. Il y a toujours un danger. D’ailleurs, il n’y a pas deux arbres qui sont pareils. Seule l’expérience permet d’anticiper sur ce qui pourrait se passer. Et encore… Il y a toujours un laps de temps où tout peut basculer. Il y a aussi une part de chance. Moi cela fait vingt-trois ans que j’exerce ce métier. Je ne me suis jamais fait de mal mais à deux ou trois reprises j’ai eu très peur », reconnaît Gilles Machin, bûcheron professionnel, à Alligny-en-Morvan.

Jérémie Girard, interviewé par La Montagne, le matin même de sa disparition avait comparé son métier à celui d’un sportif de haut niveau : « Les jours où l’on se sent trop juste, ça peut arriver, mieux vaut rester chez soi, tranquille. Sinon la sanction peut être immédiate ». 

Géraldine Phulpin
(avec Erick Meunier)

 

 




Accident de bûcheronnage, un blessé grave à Docelles (88)

Un accident de bûcheronnage à Docelles, en fin de matinée. Un homme de 52 ans, s'est retrouvé coincé entre un arbre et un rocher.
Les secours ont du accéder en quad sur le lieu de l'accident.
Gravement blessé aux jambes, il a été évacué par la route vers Nancy. Les conditions météos ont empêché l'hélicoptère de décoller.


Source : Magnum l'info / 1er février 2013



 

 

Accident mortel de bûcheronnage dans le Doubs

Source : MA commune.info du 3/01/2013

Un jeune homme de 22 ans a perdu la vie dans un accident de bûcheronnage jeudi 3 janvier 2013 à Courtefontaine, près de Montbéliard.

Le corps inerte du jeune bûcheron a été découvert vers 13 heures par son père, au pied d’une falaise de vingt mètres.

 

La victime, qui avait le crâne ouvert, est décédée sur place de ses blessures.

D’après les premiers éléments de l’enquête de gendarmerie, le câble du tracteur de débardage se serait rompu alors que le jeune homme tractait des grumes le long d’une falaise, à l’aide d’un treuil. Le câble aurait frappé le visage du jeune homme.
Les pompiers et les gendarmes de la compagnie de Pont-de-Roide se sont rendus sur place.

 

 

Une femme bûcheron grièvement blessée

Ce matin, une femme bûcheron a été grièvement blessée en forêt de Roppeviller dans le Pays de Bitche. Un arbre se serait abattu sur sa tête. Elle a été héliportée vers l'hôpital St-Julien de Nancy.


Source : LE REPUBLICAIN LORRAIN du 30/01/2013
Le casque de protection de la victime, sur le lieu de l’accident, est fendu en deux.  Photo RL

Le casque de protection de la victime, sur le lieu de l’accident, est fendu en deux. Photo RL

 


Le casque de sécurité fendu en deux sur les lieux de l’accident témoigne du choc. Hier matin, une femme bûcheron de 47 ans, en plein travail avec son mari et son fils, a été grièvement blessée à la tête par la chute d’un arbre, en forêt de Roppeviller dans le Pays de Bitche. Le médecin du Smur, épaulé par les pompiers de Bitche, s’est chargé de la conditionner avant un héliportage.


31/01/2013 suite :

Une femme bûcheron gravement blessée

Le casque de sécurité est fendu en deux sur le lieu de l’accident : le choc a été violent. La victime avait démarré, avec son mari et son fils, le chantier de bûcheronnage, hier matin, à la sortie de la commune de Roppeviller, dans le Pays de Bitche.

Mais à 9h, la femme bûcheron, âgée de 47 ans, auto-entrepreneuse originaire d’Alsace, récemment implantée à Bitche, a été blessée par la chute d’un arbre. Elle aurait été touchée à la tête.

Le médecin du Smur et les pompiers bitchois sont intervenus. La blessée grave a été stabilisée avant d’être héliportée au service de neurochirurgie de l’hôpital Central de Nancy. Sa vie ne serait néanmoins pas en danger. Les gendarmes de Bitche sont chargés de l’enquête.





2012


Bûcheron victime d'un tragique accident du travail : « La sanction peut être immédiate et définitive »

Source : LA MONTAGNE du 06/12/202

Un exploitant forestier installé à Couzon, a été victime d’un tragique accident du travail, mardi, au cœur de la forêt de Messarges, sur la commune de Meillers (Allier)  Pour La Montagne, il avait livré son témoignage le matin même des dangers de son métier. En voici le compte-rendu.

Nous sommes dans les tréfonds de la forêt de Messarges, par un matin glacial et inhospitalier.

Au loin, des coups de fusil claquent de façon sèche. Les chasseurs sont de sortie. Ils tirent le gibier, le sanglier, peut-être.

Plongé dans sa bulle de concentration, Jérémie Girard s’apprête, lui, à descendre un mastodonte autrement plus dangereux. Comme un chasseur de fauves à l’affût, il observe méthodiquement la « bête » majestueuse qu’il va devoir abattre.

Face à un géant
de dix tonnes

Face à ce gaillard armé d’une tronçonneuse, un géant de dix tonnes, grand comme un immeuble, se dresse de toute sa puissance menaçante. C’est un chêne robuste âgé de plus de deux cents ans.

Un colosse qui, malgré son âge vénérable, est tout à fait capable de vous pulvériser la colonne vertébrale en une fraction de seconde?; un Hercule contre lequel le rapport de force serait défavorable à presque n’importe qui.

Jérémie Girard n’est pas n’importe qui. Patron depuis longtemps d’une entreprise d’exploitation forestière à Couzon, il est rompu à l’abattage manuel depuis bien plus longtemps encore : « En quelque sorte, je suis né dans les bois, raconte t-il. Avant moi, mon père, à Buxières-les-Mines, pratiquait ce métier. Tout jeune, déjà, j’ai beaucoup appris auprès de lui ».

Aujourd’hui, à 39 ans, Jérémie Girard travaille partout dans l’Allier et dans les départements limitrophes. Le boulot ne manque pas, surtout quand il s’agit de chênes : « Dans le secteur, il y a parmi les plus beaux spécimens d’Europe ».

En cette matinée polaire, lui travaille en solo sur une parcelle de l’ONF, à Meillers, dont cent quatre-vingt-quinze arbres ont été vendus sur pied par adjudication à l’un de ses clients attitrés : la tonnellerie Boutes, à Narbonne.

Jérémie Girard possède un joli carnet d’adresses. Son savoir, son intelligence, sa sagesse et son calme n’y sont sans doute pas pour rien.

Il aimerait d’ailleurs faire oublier le cliché tenace du bûcheron bas du front, haut perché et biberonnant volontiers des boissons d’homme. « Sous peine de ne pas faire de vieux os, c’est une profession où il est absolument nécessaire de rester lucide à chaque instant et d’être doué de réflexion. Les zozos, les énergumènes, nous n’en voulons pas. Ils sont trop dangereux pour leur propre sécurité et pour celle des gars avec qui ils travaillent ». Des formations liées à la sylviculture, comme celles dispensées dans l’Allier au lycée forestier du Mayet-de-Montagne, contribuent à apprendre le métier.

Une hygiène de vie

Pas sérieux, s’abstenir. Parce que les arbres, malgré leur beauté renversante, peuvent vite, en se renversant, se métamorphoser en ennemis mortels. Malgré toutes les précautions du monde, Jérémie Girard a failli en faire la funeste expérience : « Un jour, j’ai eu les deux chevilles cassées par un arbre qui m’est tombé dessus. Cette fois-ci, à peu de chose près, j’y passais. Je l’ai vraiment échappé belle… ».

Dans sa profession périlleuse où le risque zéro est illusoire, il y a toutefois des procédures de base pour limiter les issues létales et pour assurer un minimum de sécurité au bûcheron.

Il doit d’abord systématiquement commencer par observer son sujet de façon minutieuse : déterminer les contraintes environnantes?; examiner le penchant naturel de l’arbre?; analyser successivement l’état du pied, sa physionomie et la répartition des grosses branches qui influeront sur sa chute.

Il doit aussi prendre du recul pour déterminer la meilleure solution de repli, en cas d’imprévu. Enfin, il doit impérativement vérifier le bon état de marche de son outil de travail.

Le tronçonnage peut alors démarrer dans un boucan d’enfer. L’opération est réalisée avec méthode pour que l’arbre tombe exactement à l’endroit voulu. Tout au long de la découpe, Jérémie Girard reste extrêmement vigilant. Car les tensions et défauts cachés, comme la pourriture du cœur du tronc, par exemple, peuvent jusqu’au dernier moment modifier l’axe de chute.

Bingo?! Dans un fracas dantesque de branches brisées, le bicentenaire atterrit pile poil dans la zone choisie par Jérémie Girard. L’abattage a duré cinq minutes à peine. Au prix d’une incroyable débauche d’énergie… Allez, courage, il lui reste encore une quarantaine d’autres titans comme celui-là à tomber dans la journée.

« Mon métier au contact
de la nature, c’est ma passion »

Pour exercer ce métier séculaire, de solides biscotos ne sont franchement pas de trop : « On peut abattre des arbres pendant sept jours, sept mois ou sept ans. Mais le faire pendant toute sa vie, c’est une autre paire de manches. Mieux vaut être costaud et très déterminé. Pour moi, mon métier au contact de la nature, c’est ma passion?! »

Arbre après arbre, chêne après chêne, Jérémie Girard en enchaîne plusieurs milliers par an. En se conditionnant comme un sportif de haut niveau : « Une hygiène de vie saine, du repos. Il faut aussi bien connaître son corps et ses capacités physiques. Les jours où l’on se sent trop juste, ça peut arriver, mieux vaut rester chez soi, tranquille. Sinon, la sanction peut être immédiate et définitive ».

L’exploitant forestier n’oublie d’ailleurs jamais ce paramètre fatal : « L’année dernière, rien que dans l’Allier, deux bûcherons ont encore trouvé la mort dans les forêts en exerçant leur métier ».

 

 

 

 







2011

 

Chute d’arbre Bûcheron évacué

Montreux-jeune

Hier peu avant 9 h, un jeune bûcheron qui travaillait en forêt communale de Montreux-Jeune dans le Sundgau a été victime de la chute d’un arbre. Mesurant environ 25 mètres, l’arbre abattu est tombé dans une direction inattendue et a alors blessé ce bûcheron opérant pour une société de Seppois-le-Bas au niveau de l’omoplate gauche, des côtes et du cuir chevelu. Sérieusement blessé mais conscient, Cédric Caqueneau, 18 ans, de Saint-Bernard, a été secouru par les sapeurs-pompiers de Montreux-Château et Altkirch avant d’être évacué par hélicoptère au centre hospitalier Emile-Muller de Mulhouse. Les gendarmes de la brigade d’Illfurth se sont rendus sur place.
D N A publié le 19/11/2011

Lièpvre Bûcheron blessé

Lièpvre

Un accident de bûcheronnage s’est produit hier aux alentours de midi à Lièpvre.
Alors qu’il travaillait dans la forêt, un bûcheron a été blessé par un tronc d’arbre qui lui est tombé sur la jambe. Les pompiers du Val d’Argent sont intervenus pour le secourir. Heureusement, l’homme n’avait pas eu la jambe coincée sous le tronc. Il a été transporté à l’hôpital de Sélestat.

L’Alsace le 21/06/2011.
 


Blessé par sa tronçonneuse

Sainte-Marie-aux-Mines

Un bûcheron de 55 ans, qui effectuait des travaux forestiers non loin du sommet du col de Sainte-Marie-aux-Mines, s’est blessé hier vers 11 h : sa tronçonneuse lui a entaillé la cuisse. Il a lui-même prévenu les secours qui l’ont récupéré sur le parking du col. Les pompiers du Val d’Argent l’ont transporté au centre hospitalier de Sélestat.
D N A 10/06/2011

Bûcheron blessé

Lièpvre

L’accident s’est produit hier matin sur les hauteurs de Lièpvre, chemin du Frarupt : lors du débardage d’un sapin, le treuil a cédé et une poulie s’est écrasée contre la jambe de la victime, âgée de 51 ans. Le bûcheron, souffrant d’une fracture de la cheville, a été médicalisé et transporté par les pompiers du Val d’Argent au centre hospitalier de Sélestat
DNA 01.03.2011

 

Un bûcheron gravement blessé

Hier, vers 11 h 40, les pompiers de Saverne ont porté secours à un bûcheron écrasé sous une grume, dans la forêt de Reinhardsmunster. Âgé de 30 ans, l’homme, gravement blessé, a été transporté par hélicoptère à l’hôpital de Strasbourg-Hautepierre.
D N A 16.02.2011
 



Un agriculteur tué par la chute d'un arbre

Source : L'Yonne.fr
9 mars 2011

un habitant de Môlay a été tué dimanche par la chute d’un arbre qu’il était occupé à couper avec son fils dans les bois communaux de Nitry. L’arbre aurait vrillé et se serait abattu du mauvais côté.

L’accident s’est déroulé en fin d’après-midi au lieu-dit Les terres rouges. Le fils de la victime a aussitôt alerté les secours.

Le SMUR de Tonnerre et les pompiers de Noyers-sur-Serein se sont rapidement rendus sur les lieux mais l’agriculteur, touché à la tête, n’a pas survécu à ses blessures.

L’enquête ouverte par les gendarmes de la brigade de l’Isle-sur-Serein permettra de déterminer les circonstances exactes du drame.

Un accident similaire s’est produit la semaine dernière dans la forêt de Soucy dans le Sénonais.




 

Drame du travail au Pouliguen : une branche chute sur un élagueur et le tue 


Un grave accident du travail est survenu hier matin au Pouliguen. Un élagueur, père de famille de 45 ans, a trouvé la mort sur un chantier de découpe de branches de pins. Michel Tual demeurant à Marzan dans le Morbihan, était employé comme homme de pied pour une entreprise d'élagage réputée d'Arzal (Morbihan). Vers 10 h, il se trouvait à travailler au bord d'un fossé, chemin de Codan, dans la campagne pouliguennaise, avec trois collègues. 

L'un des ouvriers, un « grimpeur », tronçonnait 20 m plus haut une très grosse branche (quatre mètres) quand celle-ci est venue s'abattre sur la tête de Michel Tual, qui se trouvait au pied de l'arbre. Les pompiers du Pouliguen ont eu beau faire, ils n'ont pu le réanimer. L'homme est décédé des suites de ses blessures, au centre hospitalier de Saint-Nazaire.
L'enquête conjointe du commissariat de La Baule et de l'Inspection du travail va tenter d'établir les circonstances du drame. A priori, aucun périmètre de sécurité n'est obligatoire dans ce type de chantier. Les ouvriers, sous le choc, n'ont pas tous été entendus mais des négligences paraissent incontestables. L'homme ne portait par exemple pas de casque de protection alors que la réglementation de la profession, très stricte en matière de sécurité, l'impose.
Cette triste nouvelle étonne en tous cas les professionnels. Gilbert Thépaut, qui dirige une entreprise d'élagage à Bouguenais, réagissait hier : « On fait un métier à risque où le danger zéro n'existe pas, c'est sûr. Mais c'est bien la première fois que j'entends dire qu'un homme de pied a un accident comme ça. La profession compte un ou deux accidents mortels par an qui touchent plus souvent les grimpeurs, plus rarement les hommes de pied... » Dans ce genre de chantier, l'homme de pied ramasse les branches une fois tombées. Il remplit d'ordinaire le rôle de protecteur au cas où il arriverait quelque chose au collègue monté dans les branches.



Source : Lucie Beaupérin - PRESSE OCEAN

 


Blotzheim

 

Bûcheron grièvement blessé

Un bûcheron de 34 ans s’est grièvement blessé, vendredi matin, dans la forêt de Blotzheim, en direction de Bartenheim. Il travaillait à couper une branche au sol lorsqu’une autre s’est détachée et l’a touché à la nuque (alors qu’il portait le casque réglementaire).

Les pompiers ont fait appel à leurs collègues du GRIMP, Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux. Stéphane Specker, chef d’unité, est intervenu avec quatre de ses collègues, dont deux mulhousiens, sous les ordres du lieutenant Denain. « Nous avons dû évacuer le blessé en prenant toutes les précautions, dans une forte pente. » Des examens ont révélé que le jeune bûcheron souffre d’une fracture des cervicales. Il a d’abord été évacué vers Mulhouse, puis Colmar, pour être soigné.

L’Alsace Le 04/01/2011 par J.-C. M.

 

 


2010


SOULTZBACH-LES-BAINS

Jambe fracturée pour le bûcheron 31 03 2010

Un homme de 61 ans s’est fracturé la jambe gauche, hier vers 14 h, rue de la Grotte à Soultzbach-les-Bains. Alors qu’il coupait du bois avec son frère, le sexagénaire a été heurté violemment par une grume. Les pompiers ont conduit le blessé à l’hôpital Pasteur.
D N A 31 03 2010
 

 


 

EBERSMUNSTER

Un bûcheron blessé 25 02 2010

Un bûcheron a été victime d’un accident du travail, hier matin en forêt d’Ebersmunster. Vers 7 h 45, l’homme de 39 ans, originaire de Renève (Côte d’Or), qui travaillait avec un collègue, a été touché par la chûte d’un arbre. Blessé à la tête et souffrant de douleurs dans le dos, il a été secouru par les pompiers de Sélestat avant d’être transporté par l’hélicoptère Dragon 67 à l’hopital de Hautepierre à Strasbourg.
D N A 26 02 2010
 

 
2009
 

SAINTE-MARIE-AUX-MINES

Heurté par une grume : l’adjoint décède 21 07 2009

Un bûcheron est décédé hier, heurté par une grume, alors qu’il travaillait dans la forêt de Sainte-Marie-aux-Mines. La victime est Jean-Louis Knecht, 52 ans, adjoint au maire dans la commune de Lièpvre depuis le printemps 2008. L’accident est survenu hier, vers 11 h 30, dans le vallon du Rauenthal, au lieu-dit « Baraque de l’étoile ». Un groupe de bûcherons y coupait des arbres pour la commune de Sainte-Marie-aux-Mines, lorsqu’une grume est tombée d’une remorque avant de dévaler une pente. Elle a heurté Jean-Louis Knecht, qui lui tournait le dos : l’homme, qui portait des protections acoustiques, n’a pas entendu le bruit ni les avertissements de ses collègues. Malgré l’intervention des pompiers de Sainte-Marie-aux-Mines et du SMUR, la victime n’a pu être ranimée. Originaire de Lièpvre, Jean-Louis Knecht était entré au conseil municipal de la commune en 1995, avant d’être nommé adjoint au maire chargé du patrimoine, de l’environnement, de l’agriculture et de la forêt à la suite des élections de l’an dernier. Amateur de chasse, il était fortement impliqué dans la vie associative locale, notamment dans la société de pêche. « Il aimait tous les loisirs de plein air. La forêt, c’était vraiment son milieu », a rappelé le maire de Lièpvre, Jacquy Mouginy, qui s’est dit très choqué à l’annonce de la nouvelle : « Il va y avoir un vide dans l’équipe municipale ». Marié, Jean-Louis Knecht était père de trois enfants.DNA

 

Accident de bûcheronnage

Suite à l’accident qui a coûté la vie à Jean-Louis Knecht (DNA d’hier), le maire de Sainte-Marie-aux-Mines, Claude Abel tient à préciser que la grume qui a heurté le bûcheron « n’est pas tombée d’une remorque. Elle avait été abattue précédemment et se trouvait par terre. Elle a glissé mais il n’y a pas eu d’intervention extérieure. » D’autre part, s’il a été question d’annuler la fête du bois, qui doit avoir lieu dimanche et où Jean-Louis Knecht devait faire partie du jury du concours de bûcheronnage, il a finalement été décidé, « en concertation avec la famille et les proches », de la maintenir, pour lui rendre hommage.DNA

 

SAINTE-MARIE-AUX-MINES

Pas de condamnations après le décès d’un bûcheron en 2009

Trois personnes, poursuivies après le décès d’un bûcheron, en 2009 à Sainte-Marieaux- Mines, ont été relaxées hier par le tribunal correctionnel de Colmar.

LE DRAME S’ÉTAIT PRODUIT le 22 juillet vers 11 h 30, alors que Jean-Louis Knecht travaillait sur une parcelle appartenant à la commune de Sainte-Marie-aux-Mines.

Un terrain dont la pente était supérieure à 50 %, explique la présidente Pascale Dorion. Adjoint au maire de Lièpvre, la victime se trouvait dans la partie basse quand une grume stockée en amont et pesant de 4 à 5 tonnes s’est mise à glisser. Le tronc a alors mortellement percuté le quinquagénaire, qui portait un casque antibruit sur les oreilles.

La commune, l’ingénieur et le technicien forestier

L’enquête a conduit au renvoi de trois personnes devant le tribunal correctionnel pour homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autrui.

La commune de Sainte-Marie-aux- Mines ainsi que l’ingénieur et le technicien forestier avec lesquels une convention avait été signée. Celle-ci prévoyait notamment qu’ils s’engageaient à respecter et à faire respecter les règles d’hygiène et de sécurité. Plusieurs questions ont été débattues au cours du procès qui s’est tenu le 26 octobre : pourquoi le chantier ne s’est il pas déroulé du bas vers le haut ? Pourquoi les grumes étaient-elles encore sur le terrain alors qu’il aurait fallu les extraire sitôt abattues ? Les trois bûcherons et le débardeur avaient-ils été mis au courant des consignes à respecter ?

L’inspection du travail a conclu que non. Les mis en cause s’en sont défendus. Selon la défense, ce sont les employés qui ont décidé de ne pas respecter les préconisations données. « Ils avaient un tracteur à disposition pour sécuriser ces bois », souligne le technicien. Bois qu’ils étaient censés débarder au fur et à mesure.

Ce qu’ils faisaient le matin quand lui était passé les voir : « s’il y a eu un changement de procédure, la raison est visiblement l’empressement », tente d’expliquer le prévenu.

Reste que le tribunal a du mal à comprendre pourquoi la victime se serait pressée alors qu’elle était payée à l’heure. Pourtant, les témoignages de ses collègues – toujours employés par la commune – viennent abonder dans ce sens. Des amendes de 1000, 1 500 et 10 000 euros (pour la commune) ont été requises par le parquet. Le tribunal, après avoir mis l’affaire en délibéré, a rendu son jugement hier.

Les trois personnes poursuivies ont été relaxées.

D. N. A. Publié le 24/11/2012 M.B.
 


SAINTE-MARIE-AUX-MINES



Bûcheron secouru six heures plus tard Un bûcheron privé, seul en forêt, s’est blessé près du refuge de la Vierge, à la Goutte-des-Pommes, mardi vers 14 h. N’ayant pas de réseau sur son téléphone portable, il a dû se déplacer, malgré sa blessure, pour donner l’alerte. Ce n’est que vers 20 h que la victime a finalement pu appeler à l’aide : l’homme d’une quarantaine d’années a finalement été secouru par les pompiers du Val d’Argent qui l’ont évacué vers le centre hospitalier de Sélestat, suspectant une fracture du fémur.

 

 


Accident mortel de bûcheronnage 10/01/2009

SAINT- LOUIS


Paul Simet, 53 ans, domicilié à jettingen, qui faisait du bois dans une forêt située à Saint-Louis Neuweg a été victime, jeudi en fin d’après-midi, d’un accident mortel.La victime s’est retrouvée coincée sous la grume d’un arbre. Souffrant de lésons graves, le blessé est décédé au cours de son transport vers l’hôpital.


 


2008



 

Accident mortel en forêt
29 octobre 2008

Hier, en fin d’après-midi, après 16h, Gilbert Burcklen, un homme de 49 ans, originaire d’Osenbach a été victime d’un accident mortel alors qu’il effectuait des travaux de bûcheronnage au sein de la forêt communale d’Hartmannswiller. Touché à la tête, les secours dépêchés sur place (brigade de gendarmerie de Bollwiller, SMUR, peloton de gendarmerie de montagne de Munster, et les sapeurs-pompiers) n’ont rien pu faire. Un complément d’enquête devrait permettre de connaître les circonstances de l’accident.





Une cuve de gaz explose : quatre blessés

Source : AFP 3/12/08

 

Quatre personnes, dont un octogénaire gravement brûlé, ont été blessées aujoourd'hui à Longpont (Aisne) par l'explosion d'une cuve à gaz apparemment causée par la chute d'une branche d'un arbre en train d'être élagué, a-t-on appris auprès des pompiers et des gendarmes.

Un octogénaire de 81 ans procédait à l'élagage d'arbres de sa maison avec des ouvriers d'une société spécialisée mercredi après-midi. A la suite d'une fausse manoeuvre, une branche tombait sur une cuve à gaz qui a explosé, selon les gendarmes.
Les deux ouvriers présents, comprenant qu'une fuite de gaz se propageait à la maison, ont sorti de la demeure la femme de l'octogénaire, ont-ils ajouté. Les trois personnes ont été intoxiquées par les émanations de gaz.

Gravement touché au visage dans l'explosion de la cuve, l'octogénaire a été évacué vers Lille en hélicoptère, ont précisé les pompiers. La maison où vivait le couple a ensuite été détruite par l'incendie qui a suivi l'explosion et la fuite de gaz.


2007


Mort d’un bûcheron 12/12/2007 - Un bûcheron écrasé par un arbre

Un bûcheron de l’Office national des forêts (ONF) est mort, et une autre personne a été blessée, hier à Villé lors d’une opération d’abattage. L’accident s’est déroulé vers 11 h, promenade de la Honel, dans la forêt communale de Villé. Les bûcherons s’apprêtaient à abattre un arbre en le tirant avec des câbles, mais celui-ci a pivoté, est tombé sur un autre arbre, qui s’est déraciné, avant d’écraser les bûcherons. L’employé ONF, un homme de 50 ans, est décédé sur le coup. Le stagiaire de 16 ans qui l’accompagnait a été légèrement blessé à l’épaule et transporté à l’hôpital de Sélestat.


Bûcheron blessé 21/06/2007

Alors qu’il travaillait au col de Sainte-Marie-aux-Mines hier matin, un bûcheron de 57 ans a trébuché sur sa tronçonneuse en marche et s’est entaillé profondément le tibia droit. Cet habitant de la vallée de Villé travaillant pour une société de Saulcy-sur-Meurthe (88) a été évacué par les pompiers sur l’hôpital le plus proche, à savoir celui de Saint-Dié. Ses jours ne sont pas en danger. 21/06/2007




2006


Accident d'élagage dans un lycée agricole :

 

Un accident est survenu à un agent d'un lycée agricole public, en février 2004, alors qu'il effectuait des travaux d'élagage.

Des enseignements ont été tirés de cet accident par l'inspectrice hygiène et sécurité. Il paraît utile de les rappeler pour prévenir les situations à risques, dont on n'a pas toujours conscience.

Trois employés procèdent à l'élagage et à l'élimination des branches d'arbres susceptibles de tomber sur les passants et les voitures, dans le parking de l'administration du lycée.

Afin d'atteindre les branches les plus hautes, une échelle est posée contre le tronc d'un arbre. Une des branches tronçonnées, casse avant la fin du tronçonnage.

Elle rebondit sur l'échelle ce qui déséquilibre M. X. Il fait une chute de près de 3 mètres de hauteur.

Ses collègues lui portent secours immédiatement :
  • Le premier, qui a suivi une formation aux premiers secours effectuée par l'infirmière, le met en position de sécurité et le maintient conscient,
  • Le second appelle le SAMU.
L'IHS, l'ACMO et la commission d'hygiène et de sécurité ont élaboré l'arbre des causes de cet accident.
  • Pour éviter un accident de ce type, il aurait fallu
    • Avant le démarrage du chantier d'élagage, évaluer les risques , poste de travail, par poste de travail.
    • Notamment, pour la personne qui monte dans l'arbre :
      • Risque de chute de hauteur
      • Risque de coupure lié à la tronçonneuse
      • Risque lié aux éclats de bois
      • Risque lié au bruit (tronçonneuse)
      • Risque lié à la manutention , manipulation
    • Bien connaître la réglementation sur l'élagage résumée ci-après.
    • Se poser des questions sur la formation à la sécurité reçue par les agents,
    • Connaissent-ils les techniques de l'élagage et la nécessité d'avoir deux ou 3 points d'ancrage pour la personne qui monte dans l'arbre? Savent-ils quels vêtements de travail et équipements de protection porter ?
    • Que les agents disposent des équipements de protection adéquats et les utilisent sur le chantier,
    • Ceci vaut pour tous les agents participant au travail d'élagage, quel que soit leur poste, même s'ils ne montent pas dans l'arbre.
    • Se poser la question du recours à une entreprise spécialisée pour effectuer des travaux risqués, épisodiques, supposant l'achat d'équipements coûteux et un réel savoir faire.
  • Quels sont les textes applicables à l'élagage?
    • Le code rural (article L 722-3) considère l'élagage comme des travaux forestiers. Il s'agit donc de travaux dangereux.
    • Le décret n° 65-48 du 8 juin 1965 (articles 2 à 4, 13, 16 à 52, 149 à 155), pris pour l'application du code du travail, en ce qui concerne les mesures particulières aux personnels exécutant des travaux de bâtiment, des travaux publics et ceux concernant les immeubles.
    • Le décret n° 81-183 du 24 février 1981 portant extension aux établissements agricoles du décret du 8 juin 1965 susvisé.
    • L'arrêté du 1er mars 1984 modifié le 22 décembre 1994, rappelant les équipements de protection individuelle dont doivent bénéficier les salariés, effectuant des travaux forestiers : casques, chaussures de sécurité adaptées, trousse à pharmacie des premiers soins. Les employeurs doivent aussi veiller au port des équipements de protection par les salariés, veiller à leur bon état et assurer leur renouvellement.
    •  
·         En vertu des éléments rappelés ci-dessus, l'agent qui monte doit avoir un harnais, des cordes solides vérifiées régulièrement et disposer de plusieurs points d'ancrage. L'échelle est un moyen d'accès et pas un équipement de travail.
 
Où trouver ces documents ?
La MSA dispose des textes et de documents sur la pratique de l'élagage. Il convient de les acquérir.
Quels sont les enseignements plus généraux à retirer de cet accident?
  • ne pas effectuer de travaux dangereux en étant seul,
  • former les agents aux gestes des premiers secours,
  • mettre à disposition une trousse de secours,
  • informer le plus rapidement possible l'ACMO, le médecin de prévention, l'IHS, des accidents qui se produisent pour permettre d'effectuer l'analyse de l'accident et mettre en place les mesures en vue de prévenir des accidents similaires.

Mort d’un bûcheron 21/06/2006

Hier vers 10 h 45, alors qu’il travaillait en compagnie de deux ouvriers forestiers à couper des arbres sur le ban de Goldbach-Altenbach, entre le col Amic et le Grand Ballon, un bûcheron a été surpris par la chute d’un hêtre. Projeté à terre, souffrant de plusieurs hémorragies faciales malgré l’équipement réglementaire qu’il portait, Philippe Durand n’a pu être réanimé par les pompiers de Thann et St-Amarin, alors que l’hélicoptère de la Rega attendait pour le transporter en urgence. Cet homme de 39 ans, célibataire résidant à Willer-sur-Thur et dont la famille la plus proche réside à la Bresse, est décédé sur place vers 11 h 45. Le maire de Goldbach a été avisé. La Brigade verte et l’ONF étaient présents sur les lieux.
 

2005













 



EN TIRER DES LECONS

 

Accident mortel lors de l’abattage d’un arbre à l’aide d’un treuil

Source SUVA (Suisse)


 

Accident mortel lors de l’abattage d’un arbre à l’aide d’un treuil


 

 
 
 
Un forestier-bûcheron d’un certain âge est heurté par une branche qui tombe lors de l’abattage d’un arbre effectué à l’aide d’un treuil et subit une blessure mortelle.
Le forestier-bûcheron est chargé avec un collègue de couper et de préparer des feuillus sur un chantier d’abattage. Pour mettre à terre un hêtre, ils fixent le câble de traction du treuil à l’arbre. Le machiniste place l’engin de débardage à environ 60 mètres et attend le signal de son collègue. Ce dernier, après avoir réalisé le trait de coupe, donne l’ordre de tirer. Il reçoit une branche sur la tête au moment où l’arbre tombe.
 
 
 
Risque sous-estimé à cause de la routine?
Comme le révèle l’enquête, l’utilisateur de la tronçonneuse se trouve à 2,5 mètres de la souche lors du heurt. La branche, qui provient d’un arbre avoisinant, était cassée à environ 25 mètres de hauteur. Nous n’en savons pas plus sur la cause de l’accident. La victime a-t-elle donné trop tôt l’ordre de tirer? A-t-elle sous-estimé le danger du fait de sa longue expérience, ce qui expliquerait qu’elle n’a pas gagné le lieu de retraite?
 
 
 
Quelques conseils pour éviter ce type d’accident
 
 
 
Employeur
·         Veiller à ce que tous les collaborateurs disposent de la formation nécessaire et suivent régulièrement des cours de perfectionnement.
·         Enjoindre aux supérieurs de contrôler en permanence le respect des règles de sécurité.
 
 
 
Chef d’exploitation
·         Avant le début de la saison d’abattage, examiner les arbres et leur environnement et répéter les règles de comportement et de sécurité spécifiques à la mise à terre.
·         Instruire ou faire instruire les collaborateurs sur les méthodes d’abattage les plus sûres.
·         Veiller à ce que les équipements nécessaires soient disponibles sur le lieu de travail.
·         Imposer et contrôler en permanence le respect des règles de sécurité.
·         Procéder si nécessaire à une détermination des risques avant la saison d’abattage.
 
 
 
Travailleurs
·         Avant l’abattage, examiner soigneusement l’arbre et son environnement et choisir en conséquence la méthode la plus sûre.
·         Avant les travaux d’abattage, déterminer un chemin de retraite ainsi qu’un lieu de retraite et marquer ce dernier par un moyen approprié.
·         Après avoir déclenché la chute de l’arbre (dans le cas présent, avant de donner l’ordre de tirer), l’utilisateur de la tronçonneuse doit
o    se mettre immédiatement à l’abri du danger (lieu de retraite);
o    observer la couronne et le couloir de chute depuis le lieu de retraite;
o    attendre que l’arbre soit complètement immobile au sol et que la couronne ne se balance plus;
o    repérer les branches encrouées, les garder sous observation et les enlever si l’opération se révèle nécessaire et possible.··




 


Le bûcheron et l’accident vue par un sociologue

Le sociologue Florent Schepens Docteur de l’université de Franche-Comté a réalisé différentes études sociologique sur le métier de bûcheron, je vous propose de les découvrir :

L’erreur est humaine mais non professionnelle : le bûcheron et l’accident.

Résumé :

Les activités exercées par les bûcherons sont dangereuses. Conscient de cette propriété, le groupe professionnel porte une attention particulière à la formation de ses nouveaux membres. Savoir repérer les situations de travail hasardeuses permet, dans une certaine mesure, de se mettre à l’abri des fautes professionnelles. En revanche, la maîtrise de l’activité n’est pas suffisante pour se prémunir des risques inhérents à l’exercice de la profession : le bûcheron est parfois exposé à des dangers imprévisibles et ce, quelle que soit son habileté. Fortement marqué par le paradigme de la responsabilité, le discours de ces professionnels sur les risques liés à leur activité forme un système de protection — une idéologie défensive de métier — leur permettant de travailler en acceptant de telles conditions d’incertitude. C’est ce système et l’environnement dans lequel il prend forme qui sont examinés dans ce texte.
Texte complet disponible sur :

http://52articles.wordpress.com/2009/07/19/l%E2%80%99erreur-est-humaine-mais-non-professionnelle-le-bucheron-et-l%E2%80%99accident/#more-89

Bûcheron : une profession d’homme des bois ?

Résumé :

Se faire traiter de bûcheron, en Franche-Comté, peut être considéré comme une insulte car c’est être désigné comme « pas très malin » et plutôt brutal. Les bûcherons sont construits comme des hommes sans qualités. N’exercent cette activité que ceux qui ne pouvaient rien faire d’autre. Il existe des images sociales plus flatteuses. De plus, la forêt est le lieu du sauvage et les êtres qui la peuplent sont, eux aussi, nécessairement sauvages, sinon comment feraient-ils pour y vivre ? Le bûcheron devient alors un homme des bois, c’est-à-dire un homme dont l’humanité est problématique. Il s’agira alors pour nous de mettre en évidence, à travers l’étude de représentations graphiques et d’extraits d’entretiens, les préjugés qu’entretient la société sur les bûcherons, ceux que ces derniers entretiennent sur eux-mêmes, et d’en proposer une analyse.

Texte complet disponible sur :

http://www.ethnographiques.org/2003/Schepens

Source : http://www.bucheron-sylviculteur.fr/Le-bucheron-et-l-accident.html

 


RECIT D'ACCIDENTS :

http://www.travailsecuritairenb.ca/docs/f_Chainsaw.pdf









Mise à jour : le 08/04/2013

Réf : FTH 016 et FTH 058




La Mort et le Bûcheron

 

Un pauvre bûcheron, tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que des ans Gémissant et courbé, marchait à pas pesants, Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée. Enfin, n’en pouvant plus d’effort et de douleur, Il met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir a-t-il eu depuis qu’il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois et jamais de repos. Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts, Le créancier et la corvée Lui font d’un malheureux la peinture achevée. Il appelle la Mort ; elle vient sans tarder, Lui demande ce qu’il faut faire. « C’est, dit-il, afin de m’aider A recharger ce bois ; tu ne tarderas guère . »

Le trépas vient tout guérir ; Mais ne bougeons d’où nous sommes : Plutôt souffrir que mourir, C’est la devise des hommes.

Fable De Jean de la Fontaine



Quelques vidéos : 

 

 
Accident de bucheron

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BUCHERON TERRIBLE ACCIDENT par cygalou

 

Un Bûcheron se fait écraser et couler par un arbre




 
 
 
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