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  .Aquila Glossaire
  Couvreurs
 

Couvreur un métier attachant !





2012





Accident de travail mortel à Cuinzier

 

Un artisan de 47 ans est décédé lundi après-midi après avoir chuté d'un toit. L'homme effectuait des travaux sur la toiture d’une maison quand il a basculé pour une raison indéterminée. Une chute de 7 mètres qui lui sera fatale... Une enquête a été ouverte.

Publication : http://www.activradio.com
le 13/11/2012




2011





SAINT SYLVESTRE SUR LOT
Vendredi, il célébrait son 61e anniversaire. Jean-Pierre Bru, le patron du garage Peugeot de Saint-Sylvestre-sur-Lot est décédé samedi en fin de journée. Inquiète de ne pas le voir revenir, son épouse s'est dirigée autour de 20 heures, vers le garage implanté au sein de la zone artisanale, le long de la RD 911. Dans l'atelier, elle découvrit, inerte, sur le sol en béton, le corps de Jean-Pierre Bru et au-dessus de lui, dans la toiture, 3,50 m plus haut, un trou béant qui expliquait clairement dans quelles conditions l'accident avait eu lieu. C'est vers 18 heures, vraisemblablement, que la chute s'est produite. Jean-Pierre Bru voulait depuis quelque temps restaurer quelques-unes des plaques d'Everite qui donnaient des signes de faiblesse et faisaient craindre des problèmes d'infiltration. Ce garage qu'il dirigeait depuis une vingtaine d'années, Jean-Pierre Bru le connaissait bien, il fut d'abord apprenti avant de prendre les commandes de cette entreprise artisanale. Âgé de 61 ans, il cherchait depuis quelque temps un repreneur pour son affaire de mécanique. L'accident qui lui a coûté la vie survient d'ailleurs au moment où, semble-t-il, Jean-Pierre Bru avait trouvé le candidat idéal pour la succession. Sportif, président de l'Union cycliste de St-Sylvestre, Jean-Pierre Bru était père de deux enfants. Sa disparition a provoqué une vive émotion dans le bourg de St-Sylvestre. La plaque qui a cédé sous le poids de la victime se trouvait au-dessus du vide à quelques centimètres seulement d'un stock de pneus qui auraient pu freiner la chute.
L'examen de corps pratiqué a confirmé la nature accidentelle du décès de Jean-Pierre Bru.

Source : La dépêche du midi / 17-10-2011




Septembre 2011 : Un ouvrier fait une chute mortelle d'un toit

Un homme de 21 ans a été victime d'un accident du travail hier matin.

 L'ouvrier a fait une chute de 7 mètres du haut de ce bâtiment situé à la Pallice.  photo dominique jullian

L'ouvrier a fait une chute de 7 mètres du haut de ce bâtiment situé à la Pallice.
photo dominique jullian


 

Emoi dans l'entreprise Roche PVC, hier matin. Vers 11 heures, un homme travaillant sur une toiture est tombé au beau milieu du grand bâtiment qui abrite cette usine, spécialisée dans la fabrication de menuiseries et située dans la rue de Québec, à la Pallice. Âgée de 21 ans, la victime n'a pas survécu à la chute de près de 7 mètres.

Ce jeune ouvrier, dont la police n'a pas souhaité communiquer l'identité, était chargé, avec un collègue, de nettoyer, plus précisément de démousser, le toit du bâtiment. Ils étaient employés par un sous-traitant de l'entreprise prestataire au service de Roche PVC.

Selon certains témoignages recueillis sur place, un défaut de respect des règles de sécurité pourrait être à l'origine de cet accident du travail. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes exactes de la chute mortelle


 

Source SUD OUEST du 21/09/2011



MAI 2011 : Accident du travail : deux couvreurs blessés

Deux hommes ont été victimes d'un accident du travail aujourd'hui, mardi 31 mai, dans le centre-ville de Rouen (Seine-Maritime). Blessés, ils ont été transportés au Centre hospitalier universitaire (CHU) mais, d'après nos informations, leurs jours ne sont pas en danger.

Les faits sont survenus peu avant midi. Les secours ont été appelés sur un chantier de rénovation, au 73 de la rue Jeanne-d'Arc, au croisement avec la rue Jean-Lecanuet. A l'intérieur de l'immeuble, deux couvreurs (l'un âgé de 52 ans demeurant à Darnétal et l'autre domicilié à La Rue-Saint-Pierre dans la banlieue rouennaise) se sont retrouvés coincés sous un échafaudage. L'un, qui a fait une chute de cinq mètres environ sur de la tôle ondulée, a réussi à se dégager par ses propres moyens, l'autre grâce à l'aide des sapeurs-pompiers du Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieux périlleux (Grimp).

La police, un magistrat du parquet et l'inspection du travail se sont rendus sur les lieux. Les circonstances de cet accident n'ont pas encore été déterminées.

Source : PARIS NORMANDIE du 31/05/2011





Jusqu'à fin 2008

Vannes : un père et son fils gravement blessés après une chute de 7 m

Ce mercredi vers 15 h 15, deux couvreurs ont fait une chute de 7 m. Le père et son fils travaillaient sur des tôles ondulées d'un entrepôt vannetais. Ils sont tous deux dans un état grave.

 Ce mercredi vers 15 h 15, un accident du travail s'est produit sur un site annexe à l'entreprise Ferrand, située route de Sainte-Anne, à Vannes..  

Suite à des infiltrations d'eau, la société a demandé à un artisan local des travaux. Il s'agissait de réparer et remplacer certaines tôles ondulées du toit. Selon la police, deux couvreurs, un père et son fils, sont passés à travers.  

Lorsque le Samu et les sapeurs-pompiers sont arrivés sur place, tous deux étaient conscients. Le papa est dans un état grave. Le fils également, il souffre d'une fracture du crâne, du bassin et d'une fracture ouverte du bras droit.  

Selon les premiers éléments de l'enquête conjointe des policiers et de l'inspection du travail, il y aurait eu des négligences. Les couvreurs auraient évolué sans harnais, ni filet de protection. Les responsabilités pourraient être partagées entre le propriétaire du bâtiment, le locataire et l'entreprise intervenant sur le chantier.

SOurce : LE MENSUEL DU GOLF DU MORBIHAN - 28 MAI 2008



 
Accident du travail : la mairie au tribunal   
                            




GUJAN-MESTRAS. La responsabilité de la commune est-elle engagée dans un grave accident du travail dont a été victime un de ses employés ? 

Marie-Hélène des Egaulx n'est pas venue. Elle était représentée par l'un de ses adjoints, André Castandet. La commune de Gujan-Mestras comparaissait jeudi devant la 4e chambre correctionnelle du tribunal de Bordeaux pour « blessures involontaires ». Elle est accusée d'être responsable, par imprudence ou négligence, de l'accident du travail dans lequel un de ses employés a été grièvement blessé.

Les faits remontent au 3 février 2005. Ce jour-là, Jean-Marc D., un plombier zingueur de 43 ans, monte sur le toit d'un garage municipal pour effectuer des travaux d'étanchéité. Une plaque de fibrociment cède. Il fait une chute de cinq mètres qui le laisse KO. Victime de multiples traumatismes, il reste près de deux mois dans le coma. Aujourd'hui, s'il a repris le travail au printemps dernier - en mi-temps thérapeutique -, il souffre toujours de lourdes séquelles physiques et psychologiques qui l'empêchent de vivre normalement.

Sécurité insuffisante

L'audience a montré que la sécurité de ses employés n'était pas le souci premier de la municipalité gujanaise. Formation insuffisante, sensibilisation inexistante, absence d'équipements spécifiques, Jean-Marc D. s'est retrouvé sur le toit « sans les moyens appropriés ni la formation nécessaire pour mener sa tache en toute sécurité », dira un expert. Qui ajoute : « En laissant se développer de mauvaises habitudes sans réagir, la commune a failli à ses obligations. » Elle s'est rattrapée depuis, mais Jean-Marc D. a payé au prix fort cette prise de conscience tardive. Son épouse est venue témoigner de leur vie en miettes, de cet « handicap invisible » dont il souffre. Il a certes récupéré toutes les fonctions vitales mais il vit « comme un robot », sans réaction, sans émotion, incapable de toute vie familiale et sociale.

La victime avait alerté à plusieurs reprises sa hiérarchie du caractère dangereux des travaux qui lui étaient confiés. Il avait même refusé de monter sur le toit de l'église faute d'équipements de sécurité. « Tu es pompier volontaire, lui répondait-on, tu peux bien faire ça. » Pour Marianne Domenach, procureur de la République, la négligence dont a fait preuve la mairie en matière de sécurité « engage sa responsabilité pénale ». Elle a requis une amende de 15 000 euros comme sanction de ce « comportement intolérable ».

La mairie n'est pas restée indifférente, bien au contraire, rétorque en défense Me Borderie. Elle a soutenu son employé et a accéléré l'élaboration du plan de prévention des risques lancé avant le drame. Selon lui, la responsabilité pénale de la commune ne peut pas être retenue pour des raisons juridiques. Ce qui n'empêchera pas Jean-Marc D. d'être indemnisé, mais devant une autre juridiction. Le tribunal a mis sa décision en délibéré.

L'audience a montré que la sécurité, au moment des faits, n'était pas le souci premier de la municipalité gujanaise. (archives f. perrogon)
Source : Auteur : pierre-marie lemaire / SUD OUEST



Chute mortelle d'un ouvrier sur un chantier de VILLEFRANCHE SUR MER

Ce matin, un ouvrier est tombé d'un toit - l'équivalent du 3e étage - alors qu'il travaillait sur un chantier à Villefranche-sur-Mer, avec un collègue. Il est décédé à l'hôpital, un peu plus tard. Le second ouvrier aurait pris la fuite

Source : Paru le samedi 8 novembre 2008 - Nice Matin





 
BERLIN (Reuters) - Les pompiers d'une petite ville de l'ouest de l'Allemagne sont intervenus pour délivrer un couvreur qui, juché sur un toit, s'était bien involontairement crucifié par le pied avec une cloueuse automatique. L'ouvrier est resté près d'une heure lié à un madrier par un clou de sept centimètres.
Les pompiers ont dû scier ledit madrier pour le sortir de là. Le crucifié malgré lui est resté de marbre tout au long de l'opération, assure le porte-parole des pompiers de Herten.




 

Chute mortelle ... silence on creuse   la simple et dure réalité des mots

Lorsque j’arrive sur les lieux de l’accident, le corps de l’ouvrier a été transporté à l’hôpital. Quelques traces de sang situent l’impact du corps sur le sol. Je lève les yeux vers le toit pour apprécier la hauteur de la chute : dix mètres environ. Je fais le tour du bâtiment pour noter le matériel utilisé : une grande échelle déployée sur la façade permet d’accéder sur le toit . Sur chaque pan, une échelle de couvreur est fixée à plat.

Je rejoins, dans une salle de la mairie, le patron monsieur K.qui est arrivé quelques minutes avant moi et monsieur B. le compagnon de travail de l’ouvrier décédé. Je recueille le témoignage du salarié sur les circonstances de l’accident qui a coûté la vie à son collègue.

Malgré un légère bruine qui tombe ce matin là,ils devaient remplacer quelques ardoises détériorées, rien de plus. Moins d’une heure de travail. L’échelle est rapidement déployée contre le mur et les échelles de couvreur fixées sur la toiture.

Les deux ouvriers remplacent les ardoises sur le versant Est. Puis, même opération côté Ouest. Soudain, un cri. Monsieur B. tourne la tête vers son collègue qui travaille deux mètres plus bas. Il voit celui-ci basculer en arrière, dévaler le toit rendu glissant par la fine pluie. Le malheureux tente de se raccrocher à l’échelle, à la gouttière...en vain. Le corps disparaît dans le vide.

Monsieur B. me confirme : ils travaillaient sans harnais de sécurité. "Pour si peu de temps à passer sur le toit".

Le patron ne leur a pas dit , ce matin, lors du départ du siège de l’entreprise, de prendre ces équipements de protection contre les chutes de hauteur. Il leur a simplement dit de faire attention, à cause de la pluie. Il s’inquiète sur son sort monsieur K. Faut dire qu’il n’est pas inconnu des services de l’inspection du travail. A plusieurs reprises, sur divers chantiers, il a été rappelé à l’ordre. Il a plusieurs arrêts de chantier à son actif pour avoir exposés ses salariés à un risque de chute de hauteur. Cela n’a pas suffi à le sensibiliser à la sécurité de son personnel.

J’informe monsieur K.que je vais dresser un procès-verbal qui sera transmis au Procureur de la République. Un jugement viendra plus tard.

Épilogue : Quelques mois plus tard, Monsieur K. sera jugé et condamné à une lourde peine d’amende et à de la prison avec sursis. Il fera appel, mais la Cour d’Appel confirmera le jugement du Tribunal Correctionnel. Aujourd’hui, l’entreprise n’existe plus.

17 mai 2006

 



Un ouvrier-couvreur fait une chute mortelle à Nantes :

Mr G.s'est mortellement blessé en tombant, mardi, du toit de ce pavillon situé dans un quartier ouest de Nantes. : Photo A.G.

L'homme de 37 ans a chuté du toit d'un pavillon nantais, mardi soir. C'est le cinquième accident mortel du travail en moins de deux mois dans le département.
 
Mardi soir, Cyrille Guérin, un ouvrier-couvreur nantais de 37 ans, s'est mortellement blessé en faisant une chute de plusieurs mètres. Il est tombé du toit d'un pavillon sur lequel il travaillait, pour le compte d'une société de Sainte-Luce-sur-Loire. Transporté au CHU dans un état critique, il est décédé des suites de ses blessures mercredi.
La victime était seule sur le chantier quand est survenu le drame. On ignore donc encore les circonstances dans lesquelles il s'est déroulé.
Série noire en Loire-Atlantique
Mais selon les premiers éléments de l'enquête, l'inspection du travail aurait relevé des irrégularités concernant le respect des normes de sécurité.
Cet accident mortel du travail est le cinquième dans le département, depuis deux mois.

Tournai : chute de 12 m d’un charpentier 
 

Jeudi après-midi, l’inspection du travail a fait fermer le chantier de rénovation de l’ancien bar “ Indigo ” à la rue Saint-Martin à Tournai. Un charpentier y a fait une chute de 12 mètres. les mesures de sécurité n’y étaient respectées.
Jean-Michel Pipers est à la fois ouvrier au service des travaux de la Ville et charpentier indépendant. Fonctionnaire, il a décidé de prendre un mi-temps pour travailler aussi à son compte. Ce jeudi après-midi, il était occupé sur la toiture de l’ancien “ Indigo ” à la rue Saint-Martin. Dans les années 90, ce bar avait été ravagé par un incendie aux origines suspectes. Depuis lors, ses ruines constituent un chancre à deux pas de l’hôtel de ville. Mais les murs ont finalement trouvé un nouveau propriétaire qui a décidé de les rénover. Le projet est d’aménager une surface commerciale au rez-de-chaussée, et des appartements aux étages
Le chantier a été confié à l’entreprise Thierry Boulogne de Chercq, qui devait entrer en action la semaine prochaine. D’ici là, Jean-Michel Pipers était chargé de réaliser des travaux à la charpente. Il n’a pas peur de la hauteur, lui qui a fait jadis de l’acrobatie et a même été candidat sous le chapiteau de la Piste aux Espoirs.
Hier après-midi, vers 15h10, il était sur la toiture avec le propriétaire, quand il a fait une chute d’une douzaine de mètres. L’homme s’est fracassé sur trottoir de la rue Saint-Martin, au pied d’une boîte postale. Touché à la tête et à d’autres endroits du corps, M. Pipers saignait abondamment. Lorsque les secours sont arrivés, il était cependant encore conscient, mais il est tombé dans le coma, au moment d’être transporté à la clinique Notre-Dame. Un peu plus tard, on apprenait que si son état est grave, ses jours ne sont heureusement plus en danger. La police locale et l’inspection du travail ont enquêté après l’accident. Cette dernière a ordonné la fermeture du chantier, en raison des manquements à la sécurité. Il met en danger non seulement les ouvriers mais aussi les passants de la rue Saint-Martin

Sur les chantiers, riposte à l'été meurtrier du BTP


CONTRÔLES |

Deux morts en une semaine. Deux chutes mortelles sur des chantiers de la métropole, ce mois-ci. Pas une fatalité selon la CRAM, qui a sonné le rappel de ses contrôleurs et lancé une opération de contrôle sur le BTP et le travail en hauteur. Tournée avec deux « préventeurs ».

Christian Vandermeersch écrase le frein et immobilise presto sa voiture sur le trottoir d'une rue fivoise. Dans le coin de son pare-brise, il vient de voir, grimpant un échafaudage, deux ouvriers. Sans harnais, sans ceinture, et d'une seule main, l'autre hâlant un garde-corps. Quand ils reposent pied à terre, l'ingénieur de la CRAM tient prêts : le bloc-notes, le sourire, le sermon. Marc, pantalon bleu tacheté de peinture blanche, fait la moue du gosse pris la main dans le pot de confiture : «  On n'en avait que pour une journée, c'est vraiment pas de chance. »

« Ne dites pas ça, contre Christian. Vous avez plutôt eu de la chance de ne pas tomber ! » Il auditionne le binôme. Et le harnachement ? «  Ça nous gêne plutôt qu'autre chose, objecte Marc. Il y a des moments où on risque de tomber ! » Christian argumente plus qu'il ne réprimande. Il pianote sur son portable, le tend à Marc.

Photo d'un toit. «  Le gars est passé à travers le skydome. Une chute de plus de dix mètres. Il laisse une fillette orpheline. » C'était le 16 juillet à Lille. Deuxième chute mortelle dans la métropole, une semaine après le décès d'un ouvrier à Roubaix, dégringolé d'un échafaudage.

Face à ce début de série noire, la CRAM a pris date et mobilise ses agents de terrain, comme Christian. Lui a rencontré les familles endeuillées. Alors, sur les chantiers, il appuie sans état d'âme sur la chanterelle. Et si les manquements sont trop graves, le dialogue stérile, il ne parle plus, il enjoint. L'injonction, ultime sommation avant de taper au portefeuille, par une hausse des cotisations. Voire par un arrêt du chantier, via l'Inspection du travail. 

Pour Marc, ce sera un simple courrier. Christian repart. Une construction à Hellemmes. 47 logements. Le chef de chantier, un tendron sous le casque vert, semble avoir avalé un fruit pourri. Christian : « Combien d'intérimaires avez-vous ?  » Trois, répond Aymeric. Trois sur 25 ouvriers, ratio honorable. Si l'été est aussi meurtrier, c'est qu'il cumule congés, recours aux intérimaires diversement aguerris, accroissement et accélération des chantiers (pour les bâtiments scolaires surtout)... Le pire moment étant la fin précipitée des travaux, ou lorsque le second oeuvre et sa cohorte de PME se substituent à l'entreprise unique du gros oeuvre. «  Les soucis, c'est quand on est les uns sur les autres », acquiesce le conducteur de travaux, qui débarque juste, « par hasard ». Ses mots sonnent doux à l'oreille de Christian : «  Au début de ma carrière, je voyais la CRAM comme un flic. Mais on a un objectif commun : la sécurité. Et contrairement à ce qu'on entend parfois, c'est meilleur pour le rendement. » En admettant qu'il ne soit pas inestimable, «  un décès coûte 450 000 € », calcule Christian. À la charge de l'entreprise, si petite soit-elle, si « faute inexcusable » il y a. 

« Tombé trois fois »

Les fautes, il n'y a pas à les chercher beaucoup. Dans une rue en face du chantier, Christian stoppe derechef. Marmonne : «  Les couvreurs, c'est toujours une catastrophe. » Au-dessus, un torse nu avance en funambule sur la crête du toit, surplombant des consoles de chéneaux à la solidité douteuse. En plus d'être interdites. L'équilibriste hèle son patron, Michel, 55 ans, «  tombé trois fois en 37 ans », chiffre attesté par un vilain «  tassement de vertèbres ». Il raconte son pied cassé ou un raccrochage in extremis avec la faconde d'un Bébel des gouttières. Écoute Christian avec politesse, assure de ses «  deux ceintures de sécurité ». Même si «  là, on ne les a pas mises, parce qu'on bouge beaucoup ». Dialogue de sourds entre le grognard cabossé et l'ingénieur aux ongles propres.

Michel salue de la main, et son col dévoile une bribe de tatouage : «  Souffrir. » Comme un credo résigné. «  On touche un peu aux limites de la prévention », concède Christian. Il passera un coup de fil à l'Inspection, au cas où. Dans le rétro, Michel a déjà la tête en l'air. •

Source : jeudi 31.07.2008, - PAR SÉBASTIEN BERGÈS - LA VOIX DU NORD

 


Dunkerquois : ACCIDENT MORTEL DU KURSAAL 
 

Accident au Kursaal  : « Mais c'est la sous-traitance que vous condamnez ! »

 

Accident au Kursaal  : « Mais c'est la sous-traitance que vous condamnez ! »

 

Lors du chantier du «nouveau Kursaal», en 2003, un ouvrier a été victime d'une chute fatale.

Axima et le gérant d'une petite entreprise sedanaise comparaissaient avant-hier dans le cadre de l'accident du travail qui a coûté la vie à un jeune ouvrier en 2003 au pied du Kursaal. Ce procès pour homicide involontaire et prêt illicite de main d'oeuvre a permis de mettre au jour les rouages et les excès de la sous-traitance sur les chantiers de travaux publics. De la prison avec sursis et des amendes ont été requises.

C'est le procès des abus de la sous-traitance qui s'est tenu vendredi au tribunal correctionnel de Dunkerque. «  On postule à des marchés qu'on rétrocède avec des marges colossales », résume le vice-procureur, Laurent Czernik, Sauf qu'en bout de chaîne, il faut bien que quelqu'un paye. Novembre 2003, sur le chantier du « nouveau Kursaal », une entreprise artisanale, sous-traitant de sous-traitant, prise à la gorge par ses donneurs d'ordre sur les délais, les menaces de pénalité, fait courir des risques à ses employés en les faisant travailler dans des conditions de sécurité médiocres, L'un d'eux en a payé le prix fort. Il est mort. C'était le 12 novembre. Samuel Magny, 22 ans, a fait une chute de dix mètres. «  La frontière entre la nécessité de faire des profits et le cynisme de certaines pratiques a été franchie. », sermonne le vice-procureur.

En 2003, sur le chantier du Kursaal, Norpac, en charge du gros oeuvre, sous-traite la prestation « couverture étanchéité » à la société Axima, qui décroche le lot pour 300 000 E. Axima rétrocède à son tour le lot pour 60 000 E.
Bien que fournissant le matériau, apportant les protections collectives et supportant la location d'un engin, Axima empoche dans l'opération une jolie plus-value,
Élégance...
C'est une petite entreprise des Ardennes, CEBR, qui prend le chantier pour 60 000 E. « Pourquoi vous acceptez de faire le travail à ce prix-là, alors qu'il est évalué à 300 000 E ? Vous pensiez faire des bénéfi ces ? », demande un juge à l'ex-gérant de CEBR (société liquidée en 2004). «  Au début, oui. Mais le chantier prenait du retard, à cause de la météo. Ils me menaçaient de pénalités,.. De toute façon c'est le chantier type où l'on ne gagne rien, voire on travaille à perte. Vous connaissez le système... On vous dit : c'est à prendre ou à laisser. Il y en a cent derrière. On accepte parce qu'on a des charges à payer, qu'il faut de la trésorerie, sinon on coule ». Il a effectivement coulé.
Partant du principe que la petite entreprise des Ardennes n'apportait pas de plus-value qualitative et technique pour ce chantier, qu'Axima a agi dans un but exclusivement «  lucratif », le ministère public qualifie le contrat de sous-traitance de «  prêt illicite de main d'oeuvre. Ce qui rend la société Axima co-responsable d'homicide involontaire ».
«  Mais... mais... mais pas du tout », bégaye le défenseur d'Axima qui s'affole et s'insurge. «  C'est la sous-traitance que vous condamnez ! Il n'y a rien d'occulte dans ce contrat de sous-traitance. C'est la norme ! C'est de la sous-traitance habituelle. Les contrats étaient co-signés par la Ville de Dunkerque. CEBR apportait une prestation qui échappait aux compétences d'Axima. Il n'y a donc pas de prêt illicite de main d'oeuvre, donc pas d'homicide involontaire. Nous n'avons aucune obligation vis-à-vis des salariés de CEBR. Je vous demande la relaxe  ». Avec la même « élégance » que celle qui consiste à affamer le sous-traitant avec les miettes du gâteau à 300 000 E, l'avocat renvoie toute la faute sur CEBR, La petite entreprise n'est certes pas exempte de responsabilités dans la mort de l'ouvrier, carreleur de formation, couvreur pour l'occasion. Pas de visite médicale d'aptitude, pourtant obligatoire à ce poste, absence de formation sur la sécurité, absence de CEBR aux réunions de chantier. Surtout, les circonstances de la mort du jeune homme sont accablantes.
Fatalité ?
Un filet de sécurité était tendu autour du toit, comme la législation l'impose. Sauf qu'au moment de la chute du salarié, la fourche télescopique d'un chariot élévateur qui acheminait les palettes écrasait le filet de protection censé retenir les hommes. Les palettes auraient dû être impérativement déposées avec une grue. Elle existait, d'ailleurs, cette grue. Tous se la partageaient... pour gagner en rentabilité ! CEBR, dernière roue du carrosse, n'en disposait que lorsque les autres avaient terminé. «  On devait toujours s'arranger entre Axima et Norpac pour avoir la grue. Le matin de l'accident, elle n'était pas disponible, on était à la bourre, Axima nous a fourni le chariot élévateur », affirme à la barre un ancien employé de CEBR. «  Entre sous-traitance et maltraitance, la marge est étroite. Mais c'est ça la réalité économique », plaide l'avocat de l'ex-gérant de CEBR. « Je demande la relaxe. Il n'était pas sur les lieux de l'accident. Il ne pouvait ni connaître, ni anticipé la situation. » Alors, accident fatal, fruit de la fatalité ? « Non. Un mécanisme implacable. Un rapport accablant sur les carences relatives à la sécurité », estime le parquet qui requiert six mois de prison avec sursis pour l'ex-gérant de CEBR et 1000 E d'amende. Pour Axima : 50 000 E d'amende. Jugement le 14 mars. •
Source : dimanche 17.02.2008 - ALEXIS CONSTANT / LAVOIX ECO
 

Un ouvrier du bâtiment mort à Bois-colombes
envoyé par cap24-wizdeo


30 septembre 2008Lieu : Paris,

Un ouvrier du bâtiment mort à Bois-colombes - Paris - Encore un ouvrier du bâtiment décédé dans un accident sur chantier; Le nombre d'accidents du travail en France a augmenté de 2,8%!
Les secteurs du bâtiment et des travaux publics (BTP), du bois, papier et textile, de l'alimentation, de la métallurgie, des transports, eau, gaz, électricité (EGE), ainsi que des services (santé) et du travail temporaire sont les plus touchés....
 

Cloué sur place
par socrate002


http://www.ffbatiment.fr/FFB-METIER/video/hd-Couvreuse.wmv

Erreur !!!! et c'est un reportage de la FFB !? on peut se poser des questions sur la sécurité de la personne !! non ?

 


Accidents du travail : Deux blessés graves en Côte-d’Or
 

Deux accidents du travail en deux jours, c’est beaucoup ! Ces deux accidents qui se sont déroulés l’un mercredi à la Rochepot, l’autre hier à Crécey-sur-Tille ont fait deux blessés graves.
À Crécey-sur-Tille, les faits se sont déroulés sur le chantier d’une maison en construction. Un charpentier, professionnel de la couverture-zinguerie (il a dirigé sa propre entreprise à Bèze, fermée depuis), se trouvait sur le toit quand il a soudain perdu l’équilibre et a fait une chute de 8 mètres de hauteur. Il est tombé dans une cour bétonnée, très brutalement et, blessé à la colonne vertébrale, a sombré dans l’inconscience.
Daniel Vannier, 57 ans, travaillait pour une entreprise de Longvic « Second œuvre service ». Le blessé, gravement touché, a été transporté, toujours inconscient, par les sapeurs-pompiers du centre de secours d’Is-sur-Tille au CHU de Dijon. Les gendarmes d’Is-sur-Tille ont ouvert une enquête.
Daniel Vannier, marié, demeure à Bèze depuis quelques années, dans une maison ancienne remise à neuf par ses soins, place de Verdun. Sa fille, son gendre et leurs deux enfants, habitent également dans cette demeure. Coïncidence navrante, son voisin, Pascal Sirdet, également entrepreneur à Bèze, est décédé accidentellement le 29 avril de l’année dernière.

Source : les depêches le Bien Public

 


Un champion olympique aux médailles du travail


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Le champion des jeux Paralympiques avec Olivier Lamarre, directeur de la centrale, ainsi que les deux récipiendaires de la médaille « 1er or », Didier Cornet et Serge Hanqier.
La cérémonie de remise de médailles du travail à la centrale a revêtu un caractère exceptionnel avec la présence de Fabrice Meunier, champion paralympique aux Jeux de Pékin.

LE centre nucléaire de production d'électricité de Chooz a voulu donner une tout autre dimension à sa cérémonie de remise de médailles du travail qui s'est déroulée lundi en fin de matinée au complexe René-Morlet à Chooz.
Olivier Lamarre, directeur, a en effet invité à cette réception un champion sportif qui a décroché une médaille d'argent aux jeux Paralympiques de Pékin dans la discipline « tir à l'arc handisport ». Il s'agit de Fabrice Meunier.

24 ans de tir à l'arc

« J'ai commencé à pratiquer le tir à l'arc à l'âge de 10 ans », se souvient-il. Au sein d'un club de Bourgogne, l'archer s'est distingué dans les différentes catégories. Il était en « élite » lorsqu'il fut victime d'un grave accident de travail. « C'était en 1994. J'étais couvreur et j'ai fait une chute. Bilan : une vertèbre brisée et une jambe abîmée ». Fabrice qui s'est éloigné de la compétition durant deux ans, a dû se reconvertir. Reconnu comme travailleur handicapé, il retrouve du boulot dans un magasin de bricolage. Parallèlement, il reprend son arc… et évolue en handisport. « Le tir à l'arc représente pour moi le bien-être, le respect… », dit-il. D'ajouter : « Même si j'évolue en handisport, j'ai toujours recherché l'émulation auprès des valides pour être au top ». Mener conjointement une carrière professionnelle et un sport de haut niveau, pas évident. Une opportunité se présente, il entre ainsi à EDF comme consultant clientèle et obtient un aménagement de son temps de travail qui lui permet de se consacrer à sa passion, le tir à l'arc.
Les lauriers et les podiums ne se sont pas fait attendre. Citons entre autres huit titres de champion de France individuel, quinze titres de champion de France par équipe, vice-champion d'Europe, médaille de bronze au championnat du monde handisport en Italie… et une médaille d'argent aux récents Jeux paralympiques à Pékin.
« J'éprouve une certaine fierté d'avoir participé à ces Jeux paralympiques à Pékin et d'avoir décroché cette médaille. C'est quelque chose de 
très fort », Fabrice Meunier est heureux. Et cette tranche de bonheur, il l'a fait partager aux récipiendaires de la médaille du travail notamment à deux titulaires de la médaille « 1er or » EDF à Didier Cornet et à Serge Hanquier.

Chooz attaché à sa centrale
En prélude à cette remise de distinctions, Michèle Marquet, maire de Chooz, a dit combien la commune calcéenne était attachée à sa centrale et à son personnel. Avant de féliciter l'ensemble des récipiendaires, elle devait ajouter : « La centrale de Chooz a largement contribué à la notoriété de notre commune ».
Pour sa part, Olivier Lamarre s'est attaché à évoquer les orientations du centre nucléaire notamment dans le domaine du développement du niveau des compétences.
Il a ensuite mis l'accent sur les valeurs du groupe EDF, le respect de la personne, l'environnement, la performance, la solidarité… « Et pour être en phase avec ses valeurs, il m'a semblé bon aujourd'hui d'avoir la présence d'un tel champion comme Fabrice Meunier », a-t-il conclu.
J. - P. Ch.

Cinquante-cinq médailles


Médailles de bronze
Didier Sterckeman, Olivier Ronchetti, Roger Rouchy, Bruno Venier, Pascal-Charles Dutilleul, Sandrine Bacot, Frédéric Jacquemin.
Médailles d'argent
Franck Brunel, Sylvain Carrau, Eric Gruselle, Marc Hofmann, Roger Rouchy, Irénée Wyon, Eva Tinois, Jacky Guyomard, Dominique Jourdain, Catherine Cappellari, Roberto Cnudde, Daniel Henocq, Hugues Hibon, Guy Juste, Josiane Lukaszczyk, Frédéric Rybicki, Dominique Ghienne, Gilles Lefevre, Pascal Libessart, Bruno Mascart, Jean-François Hurreau, Pascal Benoit, Angelo Piazza, Sylvie Bragantini, Jean-Jacques Docquier,

Médailles de vermeil
Roland Dur, Edward Grochal, Jean-Marc Serant, Stephan Squillaci, Alain George, François Joignaux, Paul Lantieri, Philippe Spani, Patrick Fondrieschi, Gaëtan Caby, Pascal Ferney, Philippe Heraud, Joël Bonneau.
Médaille or
Michel Mouleyre, Alain Dejardin, Michel Homand, Patrice Pochet, Robert Nivoit, Vincent Sartor.
Médailles 1er or
Gérard Pasquier, André Dobies, Serge Hanquier, Didier Cornet.

Source : L'Union L'Ardennais - 03/12/08

 


Mise à jour : le 22/09/2011
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