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  .Aquila Glossaire
  Silos de stockage
 

 ACCIDENTS SURVENUS DANS LES SILOS

TREMIES et SECHOIRS




2013


Levroux (Indre). Un homme enseveli dans un silo à grains

Source : La Nouvelle République de l'Indre du 15/03/2013
Il était 18 h 30 jeudi, lorsqu’un employé agricole s’est retrouvé enseveli jusqu’aux épaules dans le silo à grains d'une ferme située au lieu-dit "Le Colombier", à Levroux. Un témoin a alerté les secours. Après plusieurs étaiements et l’aspiration du grain, l’homme a pu sortir indemne. Il a été transporté au centre hospitalier de Châteauroux pour contrôle.



Chute, asphyxie, explosion : les dangers des silos à grains

 

La chute et l’ensevelissement sont les risques les plus courants dans les silos de stockage des céréales.  : (Photo archives correspondante NR, Sylviane Desport)


La chute et l’ensevelissement sont les risques les plus courants dans les silos de stockage des céréales. : (Photo archives correspondante NR, Sylviane Desport)

 

Le drame de Cigogné a de nouveau illustré les dangers des silos à grains. Le département compte entre quinze et vingt silos du même type.

L’inspecteur du travail à l’agriculture d’Indre-et-Loire doit rendre prochainement ses conclusions au procureur de la République au sujet du terrible accident survenu le 6 novembre dans un silo à maïs de la coopérative Ligéa, de Cigogné. Rappelons qu’un homme de 38 ans, Jean-Paul Chevreau, demeurant à Ligueil, a trouvé la mort en descendant dans le fond d’une cuve de ce silo.
Un drame rare dans le département mais qui illustre les dangers bien réels de ces bâtiments de stockage des céréales. Dans l’Indre, le 4 novembre, un magasinier du silo de la société de grains Villemont, à Guilly, avait également trouvé la mort dans un accident similaire. Début octobre, c’est dans le Loir-et-Cher qu’un agriculteur est décédé enseveli dans un silo de tournesol.
L’inspection du travail en agriculture recense entre 15 et 20 silos de stockage de céréales dans le département d’Indre-et-Loire. Ils appartiennent, bien entendu, à différentes coopératives agricoles. « Les risques principaux liés aux silos sont connus, explique l’inspecteur départemental. Il s’agit de la chute de hauteur, de l’ensevelissement ou de l’asphyxie puisqu’on utilise des traitements chimiques qui peuvent être nocifs… Et puis, il y a, bien sûr, le risque majeur d’explosion ». Un danger extrême qui avait malheureusement coûté la vie à plusieurs personnes dans un silo de Blaye, en Gironde.

Des effectifs
limités

Mais, pour les salariés, ce sont surtout des dangers comme la chute ou l’ensevelissement qui restent les plus courants. « Il y a aussi les risques que l’on peut rencontrer dans toutes les entreprises, comme ceux des engins mécaniques, poursuit l’inspecteur. Nous effectuons, bien entendu, des contrôles mais dans la mesure de nos effectifs qui sont assez limités. »
L’enquête menée sur le drame de Cigogné par l’inspection du travail à l’agriculture devrait, en tout cas, permettre de mieux cerner les circonstances du décès du salarié. Et d’établir s’il y a eu ou non un quelconque manquement aux règles de sécurité.

 

Source : LA NOUVELLE REPUBLIQUE - 17/11/08


 CHUTE DANS UN SILO - vendredi 07 novembre 2008

Un homme meurt dans un silo à grains

La Ligéa, sur la route de Bléré à Cigogné.

 

Drame à la coopérative Ligéa de Cigogné : un homme de 38 ans est décédé, hier, enseveli dans un silo à maïs.
Il était 15 h quand Jean-Paul Chevreau, domicilié à Ligueil, est descendu dans le fond de la cuve d’un silo à maïs de la coopérative pour évacuer le reste de la réserve (environ une hauteur de deux mètres de grains). Il a glissé. Restant coincé dans la trémie d’évacuation, il a été asphyxié par les grains qui l’ont enseveli et la pression exercée par ceux-ci.
Les sapeurs du centre de secours de Bléré ont envoyé le Grimp (Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux) spécialisée dans les sauvetages en hauteur. Deux hommes sont descendus dans le silo tandis que deux autres, à l’extérieur, sortaient rapidement la victime. Malheureusement, il était déjà trop tard, l’ouvrier n’a pu être ranimé.

Jean-Paul Chevreau, adjoint à la coopérative, y travaillait depuis sept ans en compagnie de deux employés.
On notait sur place, le centre de secours Bléré/Val de Cher, sous les ordres du major Ritter, le médecin-pompier de Bléré, un véhicule de Bléré, un fourgon d’Amboise, le Smur d’Amboise et les gendarmes de Bléré.

 
la Nouvelle République


 

CHUTE DANS UNE TREMIE - 3 novembre 2008


 

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L’employé du silo tué après sa chute dans la trémie

C’est depuis la plateforme du silo, que le magasinier a chuté dans une des deux trémies et a été enseveli par les graines de tournesol qu’elle contenait.
C’est depuis la plateforme du silo, que le magasinier a chuté dans une des deux trémies et a été enseveli par les graines de tournesol qu’elle contenait.

Guilly. Un magasinier du silo de la société de négoce de grains Villemont est mort, hier après-midi, des suites de sa chute accidentelle dans une trémie.

A lors qu’avec mon père, nous arrivions au silo pour livrer, chacun avec un tracteur et une remorque, le chauffeur d’un camion qui attendait de charger, nous a fait de grands signes, affolé. Laurent, le magasinier du silo, venait de tomber dans une trémie, raconte Édouard Millier, agriculteur à Guilly et habitué du site du négociant en grains. Comprenant que la situation était grave, le jeune homme est alors rapidement monté avec un témoin sur la plateforme pour tenter d’extirper Laurent Ernewein de l’amas de grains dans lequel il était accidentellement tombé et où il s’ensevelissait. Pendant ce temps, les secours étaient alertés.

Fluidifier l’écoulement
de tournesol

Les efforts de ces premiers intervenants, vite relayés par les pompiers de Vatan, Issoudun, Châteauroux, Le Blanc – dont plusieurs secouristes qualifiés en milieux périlleux – et deux équipes médicales du Samu 36 – une arrivée en hélicoptère, l’autre par la route – ont été vains. Finalement extrait de la trémie, Laurent Ernewein, 49 ans, domicilié à Guilly, n’a pu être réanimé et est décédé sur place, vers 15 h, environ une heure après sa chute.
Cet accident du travail s’est produit à plusieurs mètres de haut, sur une plateforme sous laquelle se stationnent les poids lourds pour charger leurs bennes. Depuis cette hauteur, des trappes permettent aux employés du silo de vérifier l’écoulement du grain dans chaque trémie alimentant les poids lourds. Selon les premiers éléments de l’enquête des gendarmes de Valençay, Laurent Ernewein serait accidentellement tombé dans une trémie alors qu’il tentait, depuis la plateforme, par une trappe ouverte, de fluidifier, avec un outil, l’écoulement de graines de tournesol qui avaient tendance à s’agglomérer.
Les pompiers, qui ont mobilisé d’importants moyens sur les lieux, ont notamment mis en place une cellule psychologique pour soutenir les collègues du malheureux magasinier et les pompiers vatanais, particulièrement éprouvés par ce décès qui affecte un des leurs. En effet, le fils de la victime, pompier volontaire au centre de secours de Vatan, a assisté, depuis la cour du silo, à une partie de l’intervention de ses collègues.

Béatrice Savignat avec Cor. NR, Didier Maginot
la Nouvelle République






 

Actualité Loir-et-Cher : lundi 06 octobre 2008 - L’agriculteur meurt enseveli dans un silo de tournesol

Armés de puissants engins de découpe, et travaillant dans des conditions acrobatiques, les pompiers ont découpé une paroi de tôle pour accélérer le vidage de la cellule.   Armés de puissants engins de découpe, et travaillant dans des conditions acrobatiques, les pompiers ont découpé une paroi de tôle pour accélérer le vidage de la cellule.

La Chapelle-Vendômoise. Olivier, 33 ans, s’est trouvé aspiré dans la récolte qu’il transvasait sous les yeux de son père, qui n’a rien pu faire pour le sauver.

Trente pompiers venus de tout le département ont travaillé d’arrache-pied hier après-midi, pour tenter de sauver un agriculteur de La Chapelle-Vendômoise enseveli dans un silo de tournesol. Olivier Maupetit, 33 ans, qui a repris la ferme familiale au hameau de Montrichau, se trouvait avec son père Martial lorsque l’accident s’est produit. « Nous avions décidé de transvaser la récolte stockée dans la cellule supérieure de la grange à celle qui se trouve au rez-de-chaussée, juste en dessous » explique celui-ci.

La manœuvre avait pour objet de ventiler la moisson. Le père a ouvert les trois trappes aménagées dans le plancher béton. Son fils surveillait l’opération dans la cellule supérieure, contenant 250 mètres cubes de graines, entassées sur une hauteur de près de quatre mètres. L’écoulement a provoqué la formation d’une cuvette sous ses pieds, dans laquelle il s’est trouvé aspiré par surprise.
D’en bas, Martial a entendu un cri suivi d’un appel au secours. Il a grimpé l’échelle avec une corde qu’il a jetée au malheureux. Olivier est parvenu à s’en saisir, mais il se trouvait déjà enseveli jusqu’aux épaules et a bientôt lâché prise, probablement privé de forces par la pression du milieu. Son père l’a vu disparaître, impuissant.

Sauvetage à haut risque

Les moyens déployés par les sapeurs-pompiers ont visé à accélérer le vidage de la cellule supérieure dans laquelle l’homme se trouvait toujours, les trappes ne permettant pas son passage. Armés de meuleuses, ils ont découpé les tôles métalliques constituant l’une des parois. Travaillant dans une épaisse poussière, sous protection incendie en raison des risques d’explosion qu’elle créait, pataugeant dans un monceau de graines glissantes, ils ont mis près d’une heure à localiser et atteindre le corps inanimé, qui gisait sur le plancher supérieur.
Les médecins du Samu l’ont pris en charge, mais n’ont pu que constater le décès.
La nouvelle a causé une profonde consternation dans le hameau où le jeune homme était unanimement estimé. Célibataire, il vivait dans la maison proche du lieu du drame avec ses parents retraités. Sévèrement choqués, ces derniers ont été contactés par l’association d’aide aux victimes tandis qu’une enquête était ouverte par la gendarmerie.
Ce type d’accident ne semble pas avoir de précédent connu dans le département.

Source : Jean-Louis Boissonneau - la Nouvelle République

Un ouvrier fait une chute dans une tour de séchage








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Un ouvrier qui travaillait dans une tour de séchage de la société Centre Céréales a chuté d'environ trois mètres aux alentours de 10 heures ce matin. Les pompiers de Bourges sont rapidement intervenus pour un sauvetage particulièrement délicat. Les passages très étroits ont nécessité l'intervention des pompiers du GRIMP spécialisés dans les interventions en milieux périlleux.

L'ouvrier, blessé à une épaule, a été médicalisé sur place avant d'être extrait vers 13 heures et a été transporté au centre hospitalier de Bourges.
 
Accident mortel dans un silo en cours de remplissage : 

L'entreprise Provalcid négocie l'achat et la vente de grains à l'extérieur de la région. L'accident survient lors du chargement d'un camion à partir d'un silo d'entreposage de grains. En cours de remplissage, l'opérateur constate que le débit ralentit. Il s'introduit alors dans le silo pour briser la croûte de blé recouvrant le puits de vidage. Cela provoque un écoulement brusque qui entraîne M. Mercier dans le puits. Ainsi prisonnier, il est enseveli par le blé et décède. 
L'enquête a permis aux inspecteurs de retenir plusieurs causes. 
- Les conditions d'entreposage dans le silo sont inadéquates. La neige s'infiltre par le toit. Cela augmente l'humidité du blé et favorise la formation d'une plaque qui bloque le puits.
- La méthode de vidage du silo est non sécuritaire. Elle permet au travailleur d'entrer dans le silo alors que le niveau du grain est élevé.
- La façon d'entrer dans les silos n'est pas sécuritaire. On y pénètre sans équipement de sécurité, sans interrompre la vidange et sans surveillance.
- L'ouverture des puits de vidage n'est munie d'aucun dispositif de protection, alors que ses dimensions présentent un danger de chute.
- Les travailleurs ne sont pas formés sur les risques reliés au travail en espace clos.

Exigences des instances : fin de prévenir un autre accident, il a été interdit sur-le-champ l'entrée dans l'ensemble des silos chez l'employeur jusqu'à ce qu'une méthode de travail sécuritaire pour entrer dans le silo et le vider soit établie et approuvée par les inspecteurs.

Il a été exigé envers l'employeur :

  • qu'il calfeutre les fuites du toit ;
  • et qu'il donne une formation à ses travailleurs sur les risques reliés au travail en espace clos et sur le cadenassage.
  • qu'il installe des dispositifs de protection sur les puits de vidage ;

Depuis l'accident, l'employeur a muni certains silos de vibrateurs pour faciliter l'écoulement du grain. De plus, il n'est plus nécessaire d'entrer dans les silos depuis qu'une vis de balayage a été installée dans ceux-ci. Enfin, en juin dernier, l'employeur a élaboré et mis en application un programme de prévention comprenant des mesures pour le travail en espace clos.

Accident mortel lors de la vidange d'un silo de maïs :

Rappel des événements :   Le jour de l'accident, M. Charron constate que la température du mais dans le silo d'entreposage est trop élevée. Il n'a d'autre choix que de procéder à sa vidange. Pendant l'opération, l'écoulement est interrompu à cause de la formation d'un pont de grain. Afin que l'écoulement reprenne, M. Charron introduit le haut de son corps dans l'ouverture servant à la vidange du silo et frappe sous le pont de grain pour le briser. Le pont de grain s'effondre et le propriétaire de la ferme est retrouvé enseveli.
L'enquête a permis de retenir deux causes pour expliquer cet accident :
    - un problème de conservation des grains de mais cause la formation d'un
      pont de grain dans le silo;
    - le recours à une méthode de travail dangereuse qui consiste à
      s'introduire le haut du corps jusqu'aux hanches, dans une ouverture
      restreinte, sous le pont de grain pour le briser.
Exigences :   A la suite de cet événement, interdiction de l'entrée dans les silos de la ferme jusqu'à ce qu'une procédure sécuritaire de travail en espace clos soit élaborée et que les travailleurs soient informés de celle-ci.
Lors d'une telle intervention, une méthode de travail sécuritaire en espace clos devrait notamment comprendre les mesures suivantes :
    - porter un harnais de sécurité relié à une corde d'assurance constamment
      tendue et solidement fixée à l'extérieur du silo;
- s'assurer d'une surveillance du travailleur dans le silo;
    - former les travailleurs sur l'ensemble de ces mesures.

Chute dans un silo :

Rappel des événements : Personne n'a été témoin de l'accident qui s'est produit sur cette ferme d'élevage de porcs, mais les éléments recueillis lors de l'enquête permettent d'en établir le scénario le plus probable. M. Luc Hatotte a chuté de la partie supérieure du silo alors qu'il s'apprêtait à y descendre avec une lampe à la main. Inconscient au fond du silo, le travailleur a été graduellement enseveli à mesure que le système de vidange automatique du grain poursuivait son travail.
Constatations : La chute du travailleur et sa mort par asphyxie mettent en cause deux lacunes importantes en matière de prévention, soit :

  • L'absence d'une procédure de travail sécuritaire. Parmi les lacunes relevées, on note notamment, dans cet espace clos présentant un risque de chute en hauteur :
  • aucun dispositif de protection anti-chute, tel un harnais de sécurité;
  •  l'absence d'un surveillant pouvant intervenir en cas d'accident;
  • aucun moyen, tel qu'une corde, permettant de descendre des équipements en gardant les mains libres pour utiliser l'échelle.
  • L'aménagement non sécuritaire et non réglementaire de l'accès interne du silo :
  • emplacement inadéquat du garde-corps;
  • échelons trop espacés les uns des autres et trop rapprochés de la paroi dans laquelle ils sont ancrés.

Exigences : À la suite de cet accident, le travail dans les silos de la ferme a été interdit jusqu'à la mise en place d'une procédure de travail sécuritaire comprenant : 
- la formation des travailleurs quant aux mesures pour éviter les chutes dans les silos, à la surveillance du travail et aux interventions en cas d'urgence;
- des modifications à l'accès interne du silo; 
- le verrouillage des dispositifs de démarrage des systèmes de vidange et de remplissage des silos.

 Quelques semaines après l'accident, l'employeur a remplacé les installations en cause par trois autres silos dont la conception élimine le besoin d'y entrer.

Chute dans un silo en construction :

Le 16 mai 2005, le travailleur fait une chute mortelle d'environ 27 mètres alors que l'échelle sur laquelle il prend place se décroche et qu'aucune protection contre les chutes de hauteur n'est utilisée. L'enquête révèle notamment que l'ensemble de la gestion de la santé et de la sécurité du travail sur le chantier est déficiente.

Rappel de l'événement :Le 16 mai 2005, un journalier fait une chute d'environ 27 m dans un silo en construction sur la ferme de l'entreprise . Une plate-forme élévatrice pour coulée de silos de béton est érigée à l'intérieur du silo en construction. La coulée du béton de ce silo de 6 m de diamètre et de 30 m de hauteur est terminée. L'accident survient lors de la dernière phase des travaux alors que l'on soulève une nacelle, située à 5 m sous la plate-forme, à l'aide d'un treuil hydraulique. Le travailleur prend place, pendant ce temps, sur une échelle devant permettre l'accès à cette nacelle. Lors du levage de la nacelle, l'échelle se décroche de la plate-forme, ce qui entraîne la chute du journalier jusqu'au sol.

Constatations :L'enquête a permis aux inspecteurs de retenir les causes suivantes pour expliquer l'accident :

  • le travailleur est exposé à une chute libre d'une hauteur de 27 m alors qu'il se trouve sur l'échelle d'accès à la nacelle;
  • l'installation de la plate-forme rend son utilisation dangereuse. En effet, l'échelle d'accès à la nacelle, dans laquelle prend place le travailleur, est soulevée et est décrochée par la poutrelle de soutien de la nacelle lors de son levage. De plus, cette échelle est suspendue à la plate-forme par des crochets en U qui se décrochent facilement lorsque l'échelle est soulevée;
  • la méthode de travail pour décoffrer les formes intérieures des coffrages sous la plate-forme est dangereuse;
  • l'ensemble de la gestion de la santé et de la sécurité du travail du silos et du maître d'ouvre est déficiente.

    Les employeurs ont agi de manière à compromettre la sécurité de leurs travailleurs. Par conséquent, un constat d'infraction a été délivré au maître d'oeuvre, et d'autres constats d'infraction ont été délivrés à l'employeur.

    Exigences : une ordonnance de suspension des travaux . Avant de pouvoir reprendre les travaux, l'employeur doit  mette en place une série de mesures de sécurité.

Livraison d'aliments : Attention danger !

La signature, en 1999, de la "charte pour la sécurisation des livraisons d'aliments du bétail dans les silos et autres locaux de stockage en Bretagne" a permis de réduire les risques de chutes et d'électrisation.
Cependant, la situation reste préoccupante du fait, notamment, du vieillissement de nombreux silos (âge moyen du parc supérieur à 15 ans). Des cas d'effondrement de silos ou d'accidents liés aux silos sont signalés tous les ans. Ces accidents menacent le livreur d'aliments mais aussi l'éleveur et sa famille.
Facteurs de risques et mesures de prévention
La défaillance des installations de stockage est régulièrement à l'origine d'accidents  du travail. Les facteurs de risques sont nombreux :

  • crinoline décrochée ou endommagée car installée dans le chemin de la vis
  • échelle cassée ou mal fixée au silo
  • couvercle défectueux
  • pieds rouillés et fragilisés
  • silo percé par la corrosion, parfois masquée par de la peinture
  • ouverture par le bas cassée...

Il est indispensable de connaître et de mettre en oeuvre les mesures de prévention fixées par la réglementation et recommandées par la charte "Silo" visant à limiter les risques.

 Votre fournisseur d'aliments peut, également, vous renseigner et vous indiquer les démarches à suivre pour remettre votre silo en conformité.

silos d'aliment

Un accident dans un silo, ça ne pardonne pas!

" les silos font partie de notre paysage et pour l’agriculteur ça fait partie de son travail d’y entrer "

 
Des risques qui peuvent être évités!

Penser prévention, c’est connaître les risques et les mesures préventives qu’il faut mettre en place. 
L’agriculteur qui entre dans un silo sans avoir pris les précautions nécessaires s’expose à plusieurs dangers, notamment l’intoxication, l’ensevelissement, l’asphyxie, les chutes et à d’autres accidents liés aux pièces en mouvement.

Si les silos présentent des risques, il y a certes des moyens de les éviter! Selon la tâche à effectuer et le type de silos  – à fourrage, hermétique ou à céréales – les mesures de prévention diffèrent. Et la meilleure façon de se protéger, c’est assurément de connaître ces moyens et de les appliquer au quotidien.
 
Voilà quelques exemples à suivre :
 
·         Se protéger des gaz toxiques : porter un appareil de protection respiratoire à adduction d’air.
·         Se protéger contre l’ensevelissement : utiliser une tige en bois à partir du haut du silo lorsqu’il faut rompre à distance un pont de grains qui s’est formé. Aussi, maintenir le taux d’humidité le plus bas possible afin de réduire les risques de formation de ponts de grains.
·         Prévenir les chutes : porter un harnais de sécurité correctement arrimé.
·         Prévenir les blessures liées aux pièces en mouvement : maintenir en place les gardes de protection des équipements et cadenasser toutes les sources d’énergie des pièces en mouvement.

Silo de stockage d'aliments  
msa26
 
Pour votre sécurité, celle des vos proches et du livreur d'aliments
Chaque année, des accidents graves voire mortels surviennent lors de la livraison d'aliments. Quelques exemples d'accidents relevés dans diverses exploitations :
-         en 2000, un chauffeur fait une chute mortelle en allant refermer un silo dépourvu d'arceau de protection entourant l'échelle (crinoline),
-         en 2001, un silo s'effondre à l'issue de la livraison et écrase le chauffeur,
-         la même année, chute d'un éleveur suite au décrochement de l'échelle.
Par ailleurs, des électrocutions ont souvent lieu du fait de la proximité des lignes électriques aériennes.
 
La défaillance des installations de stockage d'aliments est régulièrement à l'origine d'accidents du travail. Les facteurs de risque sont nombreux :
-       crinoline décrochée ou endommagée car installée dans le champ d'action de la vis,
-       échelle cassée ou qui se détache du silo,
-       couvercle défectueux,
-       pieds rouillés et fragilisés,
-       silo percé par la corrosion,
-       ....
 
Face à ces constats, comment remédier aux situations ?
D'une manière générale, effectuer l'entretien des silos en tôle. Sablage et peinture sont recommandés tous les dix ans pour assurer la résistance à la corrosion.
 
Pour réduire le risque de chute de personnes :
-       installer un système de tringlerie ou de cordelette pour ouvrir le couvercle du silo à partir du sol. Le sens d'ouverture de la trappe doit permettre le positionnement de la vis de livraison et les réparations.
-       utiliser le dispositif de remplissage sous pression à partir du sol.
-       maintenir en bon état l'échelle. La fixer au silo à partir d'une hauteur de deux mètres au-dessus du sol. Cette échelle doit comporter dans sa partie basse, un élément aisément amovible et devant être enlevé après chaque utilisation.
-       installer une crinoline fixe à partir de deux mètres de hauteur et hors du champ d'action de la vis.
-       mettre en place un chemin d'accès sécurisé par deux rambardes fixes reliées au sommet du silo pour sécuriser les abords de la trappe.
-       installer un hublot permettant de visualiser à partir du sol, la quantité d'aliment restante.
 
 
 
 
Pour limiter les risques d'effondrement des silos :
-       vérifier régulièrement l'état de l'enveloppe du silo, notamment les points de corrosion,
-       maintenir les pieds chevillés et sans traces de corrosion ou de choc,
-       vérifier la stabilité du silo sur la dalle de béton armé non fissurée.
 
Pour prévenir le risque d'électrocution dû à la présence de lignes électriques aériennes sous tension :
-       respecter les normes obligatoires de distance minimale (hauteur du silo + cinq mètres) entre l'axe du silo et la ligne électrique et appliquer cette même distance entre l'axe de la voie d'accès et la ligne électrique,
-       appliquer une distance verticale minimale égale à la hauteur du silo plus cinq mètres à partir du sol, s'il n'est pas possible de respecter les normes horizontales de distance,
-       relier le silo à la terre.
 
  Source : Mutualité Sociale Agricole de la Drôme - Service Prévention des Risques Professionnels - w.msa26.fr   

 Tréméven : coincé six heures dans un silo!
 



http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoaftPJn.html

20 JANVIER 2008





Sécurité / Une nouvelle campagne de prévention - Les silos dangereux peuvent s'effondrer

On oublie les risques
"Ces principaux risques, on finit par les oublier, au fil du temps", poursuit le vice-président. Groupama avait édité une première plaquette en 2001, elle avait permis de mobiliser les différents intervenants. "Les risques d'électrisation et de chutes ont sensiblement diminué. Par contre, le risque d'effondrement, lié notamment au vieillissement des silos demeure préoccupant". Certains silos sont dangereux, on totalise 10 à 12 gros accidents par an. C'est le propriétaire du silo qui est responsable au niveau civil et pénal.
Trois partenaires, Groupama, l'Afab, l'UGPVB, viennent d'éditer une nouvelle plaquette, à l'occasion du Space. Elle sera distribuée à 30 000 exemplaires dans l'Ouest. Cette nouvelle plaquette permet de mieux appréhender la réglementation, par exemple en matérialisant une zone de manœuvre pour le camion d'aliment. L'éloignement des lignes électriques ou le sens d'ouverture de la trappe peuvent ainsi être mieux pensés. 

Auto-évaluation des risques
Une fiche type facilement utilisable pour chaque silo de l'élevage permet d'analyser les risques. C'est une sorte d'autoévaluation des outils existants. La plaquette permet aussi de bien cerner les démarches administratives lors de l'implantation d'un silo et les conséquences pénales en cas de non-conformité.
D'ici fin 2007, les nouvelles plaquettes seront distribuées aux éleveurs bretons par l'ensemble des livreurs d'aliments.

Patrick Bégos
 

 


Depuis une quarantaine d'années, les silos de stockage d'aliment se sont généralisés dans la plupart des élevages. On en compte près de 100 000 dans les 60 000 exploitations de notre zone", explique Jean-Yves Tessier, vice-président de Groupama Loire-Bretagne. Lors d'une livraison d'aliment, ces silos peuvent être dangereux : risque d'effondrement si le sol n'est pas stabilisé, risque de chute d'une personne accédant en haut et enfin, risque de contact avec une ligne électrique aérienne.  

  


 Un père et son fils meurent dans un silo en SUISSE

Un père de 63 ans et son fils de 37 ans ont perdu la vie mercredi dans le silo de leur ferme à Marchissy (VD).

Les deux agriculteurs sont décédés après avoir inhalé les gaz émanant de la tour à ensilage qui contenait de l'herbe fraîche.

Les corps inanimés ont été découverts vers 11 h 25 dans l'avant-dernier compartiment de l'installation, à une dizaine de mètres de hauteur, a annoncé mercredi la police cantonale vaudoise. Selon des témoins, ils avaient ensilé mardi et décidé le lendemain d'égaliser l'herbe dans le silo.

Immédiatement alertés, les services de secours se sont rendus sur place, mais en vain. Les pompiers ont aéré le silo avant de pouvoir récupérer les victimes. La tour, remplie à 80 % environ, contenait de l'herbe ensilée depuis la veille.

Fortes émanations

«Cette herbe, surtout lorsqu'elle est fraîche, produit de très fortes émanations de gaz», a expliqué à l'ATS Philippe Jaton, porte-parole de la police. Avant toute intervention dans un silo, une aération est nécessaire. Les risques sont connus dans le monde agricole.

Les premières investigations n'ont pas permis d'établir précisément le déroulement des faits, a précisé la police. Selon toute vraisemblance, l'un des deux a tenté de sauver le second. Le juge d'instruction de la Côte a ouvert une enquête pénale.

Sous le choc

Le drame touche une famille d'agriculteurs du village, une commune d'environ 350 habitants. Le fils était un municipal. Jeune marié, il venait de reprendre le domaine et avait deux jeunes enfants âgés de 3 ans et un an et demi. Le père était un ancien municipal.

Après l'accident, les secours se sont déployés en force, avec deux patrouilles de Bursins, deux ambulances de Nyon et Lausanne, les pompiers du Service de protection et de sauvetage de Lausanne (SPSL) avec neuf hommes et cinq véhicules, le SDIS de Gimel Région avec quatre hommes et deux véhicules.

Le service de secours oecuménique pour le soutien psychologique aux membres de la famille s'est aussi rendu sur place. Des agriculteurs du village ont pris en charge les soins du bétail.

Source : 20 minutes

 


 

 

 

Référence : FTH 129

 

 
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