ACCIDENTS SURVENUS LORS DU MONTAGE DE CHARPENTES METALLIQUES
2011
Source :
saintpol@lavoixdunord.fr
du 25/05/2011
FAITS DIVERS Accident du travail au Parcq. Un employé de l'entreprise de charpentes métalliques Deligny, au Parcq, s'est gravement blessé au pouce en tombant sur des plaques, hier vers 7 h 30. Les pompiers d'Hesdin l'ont secouru. Il a d'abord été transporté au centre hospitalier avant d'être transféré à SOS mains à Lesquin. • LA VOIX DU NORD .
JANVIER 2011
Cenay: tué par une charpente métallique sur un chantier
Un accident du travail mortel s’est produit ce matin vers 9 h 45, sur le chantier de construction d’un bâtiment Cernay Environnement, dans la zone industrielle Europe à Cernay.
Un homme de 59 ans travaillant comme consultant avec ses deux fils au sein de l’entreprise familiale de montage de structure de charpente métallique de Logelbach a été mortellement blessé par la charge d’une grue qui était sur place.
Une élingue qui retenait une poutre métallique de 8 tonnes, a cédé, pour une raison inconnue. A environ 4 mètres du sol, la structure est tombée et a percuté le sexagénaire au niveau de la tête.
La victime, est décédée sur place sous les yeux de son fils qui pilotait la grue, et ce malgré l’intervention des pompiers de Cernay, du médecin commandant Pierre Stockel et du Samu de Mulhouse, qui ont tenté une réanimation durant une demi-heure, mais en vain.
Les gendarmes de Cernay et de la COB de Masevaux/Burnhaupt sous la direction du commandant la compagnie de gendarmerie de Thann, Christophe Blanc, se sont rendus sur place pour l’enquête.
Pour l’instant l’hypothèse la plus probable reste la défaillance technique. Une expertise doit s’ouvrir pour tenter d’expliquer pourquoi l’élingue s’est soudainement rompue.
Photos Arnaud Viry
Source : L'Alsace.fr
2008
Centre d'entraînement du Canadien à Brossard: une partie de la structure s'effondre au CANADA - JANVIER 2008
Huit ouvriers juchés à 40 pieds du sol ont eu la frousse de leur vie, lundi après-midi, quand la structure d'acier qui les soutenait s'est affaissée sous eux, les précipitant dans le vide. Ils s'affairaient alors à monter une partie du futur centre d'entraînement du Canadien de Montréal, dans le quartier Dix30 de Brossard.
Les ouvriers de la firme Structures de Beauce commençaient la construction du toit d'un bâtiment devant abriter un terrain de soccer intérieur. Cette bâtisse est voisine des patinoires du Canadien de Montréal.
Selon les pompiers, les travailleurs posaient le revêtement d'acier sur la structure quand l'échafaudage s'est brusquement effondré, sans aucun signe avant-coureur.
"J'ai entendu du bruit. Ca a fait 'beding, bedang', puis tout a tombé. Ca s'est fait trop vite, je n'ai pas eu le temps de rien voir", a raconté l'un de ces monteurs de structures d'acier, Jean-Louis Tellier, 30 ans.
C'est le harnais qu'il portait qui l'a retenu au seul mur de la structure qui est resté debout. En espérant qu'il ne cède pas, alors qu'il penchait de plus en plus, l'ouvrier s'y est accroché pendant de longues minutes qui lui ont paru une éternité.
"C'était épeurant. J'ai pensé que c'était fini", confie M. Tellier, qui a alors pensé à sa petite fille qui verra le jour en juin.
Le travailleur n'était pas le seul en situation précaire; l'un de ses collègues était encore suspendu dans le vide, au bout du câble de son harnais, un autre était coincé dans une nacelle et un autre était tombé au sol parce que la section à laquelle son harnais était fixé n'avait pas tenu le coup.
Ils ont tous été secourus pratiquement sains et saufs par d'autres ouvriers qui ont assisté, horrifiés, à toute la scène. Ils ont utilisé la machinerie disponible sur place pour les secourir, dont une nacelle. Jean-Louis Tellier, lui, a reçu l'aide de l'opérateur d'une grue. Dans une scène digne des meilleurs films d'action, le monteur s'est agrippé au câble de la grue pour descendre.
Quand les ambulanciers sont arrivés, il ne restait plus aucun ouvrier coincé. Quatre d'entre eux ont été conduits à l'hôpital pour y traiter des blessures mineures; deux souffraient d'un choc nerveux, un autre s'était cogné le dos contre la structure alors qu'il balançait dans le vide, et un quatrième avait mal à l'épaule. Leur contremaître a pour sa part eu un malaise.
Jean-Louis Tellier tient à rappeler que c'est parce que tous les ouvriers portaient leur harnais que l'incident n'a pas eu de conséquences plus graves. "Attachez-vous, moi, ça m'a sauvé la vie", a-t-il lancé à l'intention de tous les travailleurs concernés.
Source : la presse canadienne
Mise à jour : 25/05/2011