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  Carrières
 

ACCIDENTS  SURVENANT DANS LES CARRIERES

Mise à jour : 19 décembre 2008




Actuellement les accidents du travail survenus en carrière ont comme cause principale un non respect des procédures et des consignes de sécurité.
 
Ce non respect des consignes de sécurité est du en partie à une habitude dans le travail mais également à un manque du renouvellement de la formation et de l’information du personnel en matière de sécurité.
 
L’exploitant d’une carrière a pour obligation (Art 11 et 12 du titre Règles Générales du RGIE) d’organiser pour chaque salarié une formation suffisante en matière de sécurité et de santé au travail. 
 
Cette formation doit être réalisée à l’embauche (pour les salariés de l’entreprise et pour les intérimaires) et être répétée périodiquement (un rappel annuel serait fortement souhaitable).
 
Une information des salariés doit être réalisée :
   - notamment pour les situations de danger (Art 14 du titre Règles Générales du RGIE),
   - pour la manutention manuelle de charge (Art 24 et arrêté du 24 juillet 1995 du titre Règles Générales ),
   - pout l’utilisation des moyens de secours comme la manipulation des extincteurs (Art 32 et 38 du titre Règles Générales).
 
Une dernière obligation en matière de formation du personnel concerne les entreprises extérieures intervenant sur l’exploitation. L'exploitant doit s'assurer que les travailleurs des entreprises extérieures ont bien reçu des instructions appropriées relatives aux mesures à prendre vis-à-vis des risques de l'exploitation.  
 
Pour vous permettre de répondre à ces différentes obligations sur la formation et l’information du personnel AQUILA S&F vous propose de réaliser des formations pour le personnel intervenant sur l’exploitation (salariés, intérimaires, entreprises extérieures). 
Lors de ces séances il pourra être réalisé des visites du site avec le personnel pour analyser les problèmes liés à la sécurité. Les sujets qui pourront être abordé lors de ces formations (liste non exhaustive) sont les suivants :
-         Formation générale à la sécurité : la circulation, les équipements de travail, le bruit, les poussières, le travail en  hauteur, les EPI…
-         Formation incendie : généralités et manipulation des extincteurs sur feu réel.
-         Formation sur la manutention de charge manuelle : théorie et pratique.
-         Formation sur le levage de charge : théorie et pratique.
-         Formation au port de certains EPI.   
-         Formation du personnel des entreprises extérieures.
 Nous nous tenons à votre disposition pour plus de renseignement (sujet, durée, tarifs..) et pour la mise en place de ces séances. 





 
Accident dans une carrière. Amendes requises contre les exploitants
Le tribunal correctionnel de Vannes rendra son délibéré le 29 janvier 2009, sur un accident du travail qui s’était déroulé en 2001, dans une carrière de Quily. Un employé était occupé à charger des pierres, quand le concasseur avait été obstrué par un bloc rocheux. Il était monté pour le dégager, mais le câble qu’il avait utilisé avait rompu sous l’effort, provoquant sa chute d’une hauteur de trois mètres. L’employé, aujourd’hui âgé d’une soixantaine d’années, avait subi de multiples fractures. Des blessures suffisamment graves pour qu’il soit mis en invalidité depuis l’accident. A l’audience, les dirigeants de l’entreprise d’exploitation ont avancé que l’employé avait de lui-même pris l’initiative de faire sa manœuvre, sur le carter du concasseur, un endroit où il était interdit de se poster. Ce à quoi l’employé a rétorqué qu’il était impossible de dégager la pierre depuis la passerelle sécurisée. « Je n’allais pas laisser la roche là toute la journée », a-t-il indiqué. Dans un rapport de la Drir (*), il avait été indiqué qu’une passerelle aurait dû être installée tout autour de la gueule du concasseur. Le parquet a requis 5.000 € d’amende à l’encontre d’un dirigeant de la Screg-Ouest et 10.000 € d’amende à la société Coudray, la filiale qui exploitait la carrière. * Direction régionale de l’industrie et de la recherche.
 

 

Source : LE TELEGRAMME du 19/12/2008
CHUTE DE CONVOYEUR DANS UNE CARRIERE - Accident survenu au CANADA - Laisse à réfléchir !
Mort de Martin Bouchard: un dispositif de sécurité aurait pu éviter le drame

Mort de Martin Bouchard: un dispositif de sécurité aurait pu éviter le drame   COURTOISIE CSST
Photo: COURTOISIE CSST
Martin Bouchard avait grimpé sur l'unité de lavage tamisage avant l'accident.
Le travailleur a fait une chute mortelle à partir de l'unité de lavage tamisage dans le convoyeur à vis où il a été entraîné. Photo, CSST

(SHERBROOKE) La mise en place de dispositifs de sécurité pour éviter qu'un travailleur ne puisse chuter dans un convoyeur en marche et l'accessibilité de ces zones dangereuses représentent les deux facteurs qui ont contribué au décès de Martin Bouchard.
Le travailleur d'Excavation Normand Bouchard a fait une chute mortelle d'un peu plus de deux mètres à partir de l'unité de lavage tamisage où il avait grimpé jusque dans le convoyeur à vis où il a été entraîné. La Commission de la santé et sécurité au travail (CSST) en Estrie a rendu public mardi le rapport d'enquête visant à expliquer l'accident survenu le 10 juin 2008 dans la gravière de l'entreprise située sur le chemin Gosford à East Angus.

Rappelons que le jour de l'accident, M. Martin Bouchard opère l'unité de lavage-tamisage dans la gravière de l'entreprise Excavation Normand Bouchard. Du gravier circule dans l'unité de lavage-tamisage et une plus grosse pierre vient se coincer dans une série de douches. Avant d'aller dîner, le travailleur grimpe sur le châssis du crible vibrant alors qu'une partie des équipements est encore en marche. C'est à ce moment qu'il fait une chute sur la vis sans fin du convoyeur toujours en fonction situé quelques mètres plus bas. Ne voyant pas M. Martin Bouchard au dîner, un collègue de travail se rend à la gravière et découvre le travailleur décédé.En moyenne, au Québec chaque année, 17 décès sont causés par des machines en action, rappelle la CSST.
Source : La tribune du 16 décembre 2008 - René-Charles Quirion

La CSST est formelle : l’absence d’un dispositif de sécurité a coûté la vie à Martin Bouchard, qui, le 10 juin dernier, a fait une chute dans un convoyeur à vis servant à concasser de la roche.

Le travailleur a connu une fin atroce. Le jour de l’accident, Martin Bouchard opère l’unité de lavage-tamisage dans la gravière de l’entreprise Excavation Normand Bouchard. Du gravier circule dans l’unité de lavage-tamisage et une plus grosse pierre vient se coincer dans une série de douches. Avant d’aller dîner, le travailleur grimpe sur le châssis du crible vibrant alors qu’une partie des équipements est encore en marche. C’est à ce moment qu’il fait une chute sur la vis sans fin du convoyeur toujours en fonction situé quelques mètres plus bas. Ne voyant pas Martin Bouchard au dîner, un collègue de travail se rend à la gravière et découvre le travailleur décédé.

« L’enquête a permis à la CSST d’identifier deux causes pour expliquer cet accident. D’une part, les zones dangereuses liées aux pièces en mouvement des machines sont accessibles. D’autre part, l’accès aux composantes de l’équipement expose le travailleur à une chute dans un convoyeur en marche », explique Robert Beaudette, inspecteur à la CSST Estrie.

Selon le rapport, quelques jours avant l’accident, Martin Bouchard avait lui-même donné de la formation générale à un nouveau travailleur. Il lui aurait alors dit de ne jamais monter sur le crible vibrant alors que les équipements sont en marches.

À la suite de cet événement, la CSST a apposé des scellés sur les équipements de production de la gravière. Afin de remédier à la situation, l’employeur a installé des protecteurs fixes sur les zones dangereuses et une passerelle pour faciliter l’accès aux équipements de tamisage.

L’employeur a reçu trois constats d’infraction, pouvant mener à des amendes de 500 $ à 1000 $ pour chacune des violations à la loi. « Nous aurions pu appliquer des constats d’infraction plus sévères. L’employeur étant le frère de la victime, nous avons agi par compassion », explique Lisianne Côté, de la direction régionale de l’Estrie. 

Source : Caboe.ca du 19/12/08

 
ENSEVELIS DANS UN SILO
date de l’accident : janvier 2008 

Avant la mise en production d’une installation de concassage primaire comprenant un silo tampon, une opération de nettoyage est à assurer au niveau de l’extracteur vibrant sous le silo. 

Un marteau piqueur est habituellement utilisé, de l’extérieur, pour décolmater les matériaux agglomérés autour de la trappe de sortie, soit juste au dessus de l’extracteur. Munie de ce marteau piqueur, la victime entre dans le silo tampon par l’orifice de l’extracteur. L’utilisation du marteau est efficace puisque le matériau se décolle des parois du silo, et ensevelissent la victime jusqu’au cou. 

5h00 de travaux, l’intervention de 30 pompiers et du GRIMP sont nécessaires pour extraire la victime. 

CONSEQUENCES  : La victime qui ne souffre que d’une entorse à la cheville est transportée à l’hôpital pour observation.  

MESURES DE PREVENTION :  L’ACCES DANS UN SILO NON PURGE EST INTERDIT PAR LE DESSOUS.ACCEDEZ PAR LE HAUT ET AU DESSUS DES MATERIAUX AVEC UN HARNAISNE JAMAIS INTERVENIR SEUL.

REDIGER UN PERMIS DE TRAVAIL EMPLOIS DE SYSTEME AUTOMATIQUE DE DECOLMATAGE, TOLES ANTICOLMATANTE…  

 

Un travailleur CANADIEN d'Excavation Normand Bouchard chute et est entraîné dans un convoyeur à vis

SHERBROOKE, QC, le 16 déc. /CNW Telbec/ - L'accès à des pièces en mouvement d'une machine et l'accès aux composantes de l'équipement l'exposant à une chute sont à l'origine du décès d'un travailleur d'Excavation Normand Bouchard à East-Angus. Le 10 juin 2008, le travailleur fait une chute dans un convoyeur à vis de l'unité de lavage-tamisage qu'il opère. En moyenne, au Québec, 17 décès sont causés par des machines à chaque année.
 
Chute dans un convoyeur à vis
 
    Le jour de l'accident, M. Martin Bouchard opère l'unité de lavage-tamisage dans la ravière de l'entreprise Excavation Normand Bouchard. Du gravier circule dans l'unité de lavage-tamisage et une plus grosse pierre vient se coincer dans une série de douches. Avant d'aller dîner, le travailleur grimpe sur le châssis du crible vibrant alors qu'une partie des équipements est encore en marche. C'est à ce moment qu'il fait une chute sur la vis sans fin du convoyeur toujours en fonction situé quelques mètres plus bas. Ne voyant pas M. Martin Bouchard au dîner, un collègue de travail se rend à la gravière et découvre le travailleur décédé.
 
    Mieux identifier les dangers
 
    L'enquête a permis à la CSST d'identifier deux causes pour expliquer cet accident. D'une part, les zones dangereuses liées aux pièces en mouvement des machines sont accessibles. D'autre part, l'accès aux composantes de l'équipement expose le travailleur à une chute dans un convoyeur en marche.
 
    La CSST exige une procédure de travail sécuritaire
 
    À la suite de cet événement, la CSST a apposé des scellés sur les équipements de production de la gravière. Afin de remédier à la situation, l'employeur a installé des protecteurs fixes sur les zones dangereuses et une passerelle pour faciliter l'accès aux équipements de tamisage. De plus, il a été demandé à l'employeur d'élaborer et de mettre en application une politique de cadenassage de ses équipements.
 
    Plan d'action Sécurité des machines
 
    Dans le but d'inciter les milieux de travail à rendre les machines sécuritaires, la CSST mène depuis 2005 un plan d'action de concert avec les partenaires et les milieux concernés. Les inspecteurs visitent les établissements et appliquent une politique de tolérance zéro à l'égard des machines dangereuses (pièces en mouvement accessibles). Pour obtenir de l'information au sujet du plan d'action Sécurité des machines, les entreprises peuvent visiter le site Web de la CSST au csst.qc.ca.
 

 

 

 

 

 

 
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